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Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ?

Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ?

Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ? 

Quand vous chercher une thérapie pour soigner le trauma (TSPT), il est vraiment important de se renseigner sur les approches proposées. Alors que presque tous les thérapeutes ont des compétences de base dans le traitement de la dépression, de l’anxiété et des traumatismes, tous les thérapeutes ne se spécialisent pas dans le traitement des traumatismes. Cela signifie que la plupart des thérapeutes ont au moins quelques outils pour traiter le TSPT, mais certains thérapeutes ont beaucoup de compétences, d’interventions et de ressources ainsi que de l’expérience pour vous aider. Plus vous connaissez de votre diagnostique, plus vous pouvez être précis dans la recherche d’un thérapeute qui a des interventions adaptées à vos besoins.

 

Ils existent trois approches thérapeutiques qui sont soutenus par la recherche, ce qui signifie qu’ils sont efficaces pour traiter les trauma (TSPT) : EMDR (désensibilisation et retraitement des mouvements oculaires), TTC (thérapie cognitivo-comportamentale) et expérience somatique.

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?

Un traumatisme est une expérience accablante, menaçante, qui a causé de la douleur, de la détresse, de la peur au point où vous vous sentez ou vous êtes senti impuissant. Cela peut inclure des abus, des agressions, le fait d’être témoin d’un drame, cela peut inclure des expériences effrayantes, des expériences de mort imminente ou une perte abrupte. Lorsque votre réponse à ces situations interfère avec votre vie, vous pourriez être diagnostiqué du trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou si l’expérience traumatisante s’est poursuivie pendant de longues périodes, un TSPT complexe (DESNOS). Les symptômes comprennent des cauchemars, se sentir tendu ou anxieux tout le temps, être nerveux, se sentir engourdi ou détaché, épuisé et déprimé, et avoir des difficultés dans les relations, le sommeil et le travail.

Comment le TCC soigne un traumatisme ?

Les approches cognitives se concentrent sur le fait de parler de votre traumatisme, de changer votre façon d’y penser et de changer les comportements qui pourraient l’aggraver.

Ainsi, par exemple, vous raconteriez votre histoire de traumatisme et votre thérapeute remarquerait que vous vous vous sentez coupable pour avoir été abusé(e), il vous aidera à remettre en question ce type de pensée et à le remplacer par une pensée plus saine, comme placer la responsabilité sur l’agresseur et se pardonner. La TCC a beaucoup de recherches pour plusieurs raisons. Il existe depuis longtemps et il peut être standardisé. Cela permet de décrire un protocole thérapeutique dans un manuel, planifier ce que nous allons travailler dans la première session, dans la session suivante, etc. et ensuite ils mesurer les résultats. La plupart des thérapeutes incluent une certaine forme de parler et d’examiner les schémas de pensée dans le cadre de la thérapie. L’exposition prolongée est un autre type de thérapie cognitive. Vous parlez avec un thérapeute de votre traumatisme encore et encore jusqu’à ce que ce ne soit plus aussi effrayant pour vous. Essentiellement, vous apprenez à votre cerveau que vous pouvez faire face à votre traumatisme et aller bien. Les approches cognitives existent depuis longtemps et elles ont beaucoup de recherches derrière elles. Pour certaines personnes même le simple fait qu’un professionnel leur propose de parler du traumatisme juste en écoutant, diminue les symptômes physiques du traumatisme de manière significative. Cependant, cela n’est pas le cas de toutes les personnes.

Le traitement des traumatismes nécessite d’une approche très complète et les thérapies cognitives se concentrent sur les pensées et les souvenirs, sans traiter les réactions physiques du traumatisme. La thérapie cognitive peut aussi être très inconfortable et dans certains cas, traumatiser à nouveau le patient en lui faisant parler du traumatisme, sans les compétences nécessaires pour calmer son corps. Cela étant dit, la thérapie cognitive reste une approche efficace (53% des personnes qui font de la thérapie cognitive n’ont plus de TSPT après trois mois de traitement).

Comment l’EMDR soigne un traumatisme ?

L’EMDR (désensibilisation et retraitement des mouvements oculaires) s’appuie sur de nombreuses recherches et intègre l’apaisement corporel au travail cognitif, tout en incluant également les mouvements oculaires et les mouvements bilatéraux dans le cadre du traitement. Elle est une excellente approche pour traiter les traumatismes.

Les scientifiques ont découvert que lorsque nous faisons des mouvements bilatéraux, c’est-à-dire bouger vos yeux d’avant en arrière, ou vous tapoter les jambes en alternance, cela stimule la partie du cerveau qui traite les souvenirs. Et cela ressemble à ce qui se passe dans le sommeil paradoxal (la phase REM), car lorsque vous rêvez, vos yeux bougent d’avant en arrière derrière les paupières fermées. C’est un moment critique où votre cerveau traite les souvenirs pour les classer. Ainsi, avec l’EMDR et les approches somatiques, l’accent n’est pas autant mis sur le récit de l’histoire du traumatisme, ni sur les pensées difficiles ou les devoirs à faire à la maison. Environ 53 % des personnes qui pratiquent l’EMDR ne souffrent plus de TSPT (trauma simple) après trois mois de traitement.

Comment les approches somatiques soignent un traumatisme ?

Les approches somatiques se concentrent sur le corps et le système nerveux et sur la manière dont ils se retrouvent coincés dans une réponse traumatique. Ils enseignent aux gens des compétences pour apaiser le corps, désactiver la réaction combat-fuite-sidération et activer leur système nerveux et travailler à travers la tension physique du traumatisme.

L’expérience somatique est une approche plus récente, il y a donc moins de recherches derrière elle, mais les études sont prometteuses. Le travail thérapeutique intègre plusieurs interventions comme le yoga, l’apprentissage, les techniques d’apaisement du système nerveux, la prise de conscience des réactions de votre corps et travailler avec son corps pour rétablir un sentiment de calme. L’approche basée sur le corps ajoute beaucoup au travail cognitif que beaucoup de gens ont déjà essayé.

Comment les médicaments soignent un traumatisme ?

Les médicaments sont une autre option pour traiter le TSPT et ils peuvent être combinés avec une thérapie. Certains peuvent être utiles pour traiter les symptômes généraux comme aider à calmer le système d’alarme qui semble être constamment allumé. D’autres peuvent aider à apaiser des cauchemars et à soulager les symptômes d’anxiété. Les médicaments peuvent avoir des effets secondaires et les avantages peuvent disparaître si vous arrêtez de les prendre. Avant la prise de médicaments, demandez toujours un avis d’un médecin psychiatre.

Quels sont d’autres thérapies pour soigner un traumatisme ?

Il existe plusieurs d’autres approches de traitement des traumatismes qui gagnent en popularité, mais elles n’ont tout simplement pas autant de recherches derrière elles. Ceux-ci incluent l’hypnose, le repérage cérébral, le neurofeedback, la pleine conscience, la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), le tapotement, et il y a beaucoup d’autres choses que vous pouvez essayer qui peuvent aider, mais elles n’ont pas autant de preuves scientifiques derrière elles.

Comment choisir une approche qui fonctionne pour moi ?

Il n’existe une approche de traitement des traumatismes qui soit la meilleure pour tout le monde. Vous devrez donc peut-être essayer différentes choses pour savoir ce qui fonctionne pour vous. Une combinaison d’approches peut être plus efficace. De nombreux thérapeutes intégreront une approche cognitive ou l’EMDR avec des compétences apaisantes pour le corps, tout en vous encourageant à travailler avec un médecin pour discuter également les traitements médicaux. Quelle que soit l’approche que vous souhaitez essayer, il est important de trouver un thérapeute expérimenté.

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Comment évaluer mes consommations ?

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Comment évaluer mes consommations ?

Évaluer vos consommations veut dire être au clair avec ce que vous consommez, dans quel contexte, dans quels cadres, dans quel état d’esprit en prenant le produit et avec quel effet recherché. Cela vous permet de mieux adapter votre façon de faire pour obtenir ce que vous souhaitez mais aussi de minimiser les risques et les dommages liés à vos consommations.

L’expérience de consommation est le résultat d’interaction entre le produit, l’état d’esprit du consommateur et le cadre dans lequel les substances sont consommés. Chaque personne est différente. L’entourage et le contexte sont au moins aussi importants (voire plus important) pour la qualité de vos expériences de consommation que la substance elle-même.

Évaluer le risque de l’addiction en lien avec la substance

Chaque substance psychoactive est unique du fait de sa composition chimique et des effets provoqués. La façon de la consommer, la quantité et la fréquence des consommations ont un impact sur le ressenti de l’usager.

Nous pouvons classer les substances psychoactives en trois groupes :

  • les dépresseurs, qui vont diminuer l’activité du cerveau : alcool, opiacées (héroïne, morphine, codéine, méthadone, Tramadol®, Skenan®, Subutex®, …), tranquillisants (benzodiazépines, barbituriques), neuroleptiques, solvants, anesthésiants (GHB, kétamine…) , etc.
  • les stimulants, qui vont accélérer l’activité du cerveau : caféine, nicotine, cocaïne (crack), amphétamines (speed, ecstasy, MDA, ritaline…), métamphétamine, poppers, antidépresseurs, khat, etc.
  • les perturbateursqui perturbent la perception et (moins souvent) les émotions : cannabis (THC, herbe, haschisch, shit, huile), hallucinogènes, etc.

Avec l’augmentation des produits de synthèse, crées dans des laboratoires sans contrôle ni surveillance, et coupés avec d’autres produits, les drogues font de moins en moins souvent ce qu’on attend. Où achetez-vous le produit ? Faites-vous confiance à la personne qui vous le vend ?

Le moyen par lequel vous consommez le produit (le mode de consommation) a un impact sur la rapidité et l’intensité avec lesquelles le cerveau va l’absorber. Presque tous les produits peuvent être fumés, vapotés, injectés (shootés), sniffés, mangés, bus, ou absorbés par les muqueuses. Chaque mode d’usage a ses avantages et ses inconvénients. Tous exposent à certains risques et peuvent causer des dommages.

 

Un facteur à prendre en compte pour évaluer votre addiction est le dosage et fréquence de vos consommations.

Quand consommez-vous ? Combien de fois et en quelles quantités ? Connaissez-vous la composition du produit ? Quelle est la proportion de la substance active (ou sa pureté) ? Avec quoi était-elle coupée ? Le contrôle de qualité est rare dans le cas des drogues illicites ou des produits de synthèse, mais plus fréquent avec l’alcool ou le tabac. Testez-vous le nouveau produit avec des échantillons ou fractionnez-vous les doses ? Êtes-vous pressés lors de la consommation ou pouvez-vous prendre votre temps et consommer dans de bonnes conditions sanitaires ?

Avec quelle fréquence consommez-vous ? La fréquence d’usage impacte la tolérance, c’est-à-dire la capacité de votre organisme à gérer les effets de la substance. Consommez-vous régulièrement ? Tous les jours, de temps en temps, le weekend ou en faisant la fête ? Planifiez-vous vos consommations ou sautez-vous sur l’occasion quand elle se présente ? Consommez-vous plutôt le matin, le soir ou dans la journée ?

Un mélange de produits peut affecter votre expérience.

Vous arrive-t-il de consommer plusieurs produits à la fois ? Savez-vous comment ils interagissent ? Certaines substances amplifient les effets des autres, ce qui peut augmenter les sensations mais aussi favoriser une overdose. Au contraire, certaines les inhibent et vous avez besoin d’en consommer plus pour en sentir les effets. Si vous avez l’habitude de mélanger différentes drogues (légales ou non), renseignez-vous sur les conséquences de ces mélanges.

Évaluer le risque de l’addiction lié à vos facteurs personnels

Votre âge, votre sexe, votre origine ethnique et culturelle ont un impact sur vos consommations. Quand avez-vous commencé à consommer ? Les adolescents expérimentent plus souvent divers produits alors que les adultes sont plus concernés par l’usage problématique. Les femmes tiennent l’alcool moins bien que les hommes car elles ont moins d’acide gastrique dans l’estomac. Certaines personnes (dont la moitié des populations asiatiques) n’ont pas dans leur foie d’enzyme permettant de digérer l’alcool ce qui provoque chez elles des symptômes d’empoisonnement (rougeur du visage, mal de tête) après avoir bu.

Les personnes qui ne s’identifient pas avec la culture dominante dans laquelle ils vivent, qui se sentent mises à l’écart en raison de leur origine, de leur orientation sexuelle ou victimes de racisme, auront plus tendance à consommer des substances psychoactives que celles qui sont bien insérées. Votre statut socio-économique compte également : les usagers d’héroïne et de crack sont plus souvent issus de milieux défavorisés, alors que « sniffer de la coke » est plus courant dans les milieux aisés. Acheter ses drogues dans la rue ou les acheter moins cher augmente le risque de consommer des drogues de moindre qualité et coupées avec des composants problématiques. L’argent permet ainsi de consommer dans de meilleures conditions, d’avoir une vie plus équilibrée, une meilleure alimentation et plus de possibilités de récupérer après avoir consommé.

Savez-vous comment votre personnalité a l’impact sur vos consommations ? Aimez-vous le risque ? Avez-vous besoin de nouvelles expériences et sensations ? Respectez-vous la loi et les règles ? Évitez-vous le danger ou le recherchez-vous ? Quel est votre estime de soi avant et après avoir consommé ? Comment gérez-vous vos émotions ? Êtes-vous en couple ou célibataire ? Comment fonctionnent vos relations avec les autres (votre partenaire, vos enfants, l’entourage) ?

Les personnes ayant une attirance pour le danger et à la recherche de sensations fortes sont plus concernées par la consommation de produits psychoactifs. Différentes drogues permettent également de mieux contrôler les émotions et la frustration.

Votre santé physique et psychique affecte également vos consommations. Les drogues (alcool compris) sont plus souvent utilisées par les personnes ayant vécu des évènements traumatiques. Le produit permet (au moins temporairement) d’atténuer les symptômes en lien avec le trauma. Certaines drogues (et médicaments) permettent de soulager les douleurs chroniques. Enfin, il y a plus de consommateurs parmi les personnes présentant des troubles de la personnalité et de l’humeur, anxieuses ou hyperactives. Savez-vous comment le produit vous permet de mieux gérer vos problèmes de santé ? Quelles interactions a-t-il avec les médicaments prescrits par votre médecin ?

Évaluer le risque de l’addiction lié à votre entourage

Votre entourage et le lieu dans lequel vous consommez sont aussi importants que le produit et votre personnalité. Quelle est la place du produit dans vos relations sociales et amoureuses ? Est-ce que vous consommez seul ou avec des amis ? Quelqu’un dans votre famille consomme-t-il aussi les produits psychoactifs ? Que disent vos proches au sujet de vos consommations ? Sont-ils au courant ou avez-vous besoin de les cacher ? Consommez-vous pour améliorer vos relations sexuelles ? Votre entourage impacte le choix du produit et son mode d’usage, mais peut aussi faire la différence si vos consommations deviendront un « flash » ou un « bad trip ».

Chaque personne a sa propre façon de fonctionner et d’utiliser les substances psychoactives. il y a des connexions entre chacun des facteurs, qu’il n’est pas toujours facile de décoder. L’objectif de cette évaluation n’est pas de trouver la raison pour laquelle vous avez commencé à consommer mais de vous faciliter la prise de décisions concernant le rapport que vous aimeriez avoir avec le(s) produit(s) psychoactif(s).

Et vous, où en êtes-vous ?

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Le déroulement d’une thérapie EMDR s’organise autour de 8 phases : histoire du patient et planification du traitement, préparation, évaluation, désensibilisation, installation, scanner corporel, clôture et réévaluation. Il comporte 3 temps (passé, présent, futur).

 

Phase 1 : Histoire du patient et planification du traitement

Cette phase prend généralement 1 à 2 séances au début de la thérapie et peut se poursuivre tout au long de la thérapie, surtout si de nouveaux problèmes sont révélés. Dans la première phase du traitement EMDR, le thérapeute questionne l’histoire du patient et élabore un plan de traitement. Dans cette phase vous allez discuter du problème spécifique qui vous ont amené à la thérapie et de comportements et symptômes découlant de ce problème. Avec ces informations, le thérapeute élaborera un plan de traitement qui définit les objectifs spécifiques sur lesquels utiliser l’EMDR :

  • le(s) événement(s) du passé qui a créé le problème
  • les situations actuelles qui causent de la détresse
  • les compétences ou les comportements clés que le patient doit apprendre pour son bien-être futur

L’une des caractéristiques inhabituelles de l’EMDR est que le patient n’a pas besoin de parler en détail de ses souvenirs troublants. Ainsi, bien que certaines personnes soient à l’aise et préfèrent même donner des détails, d’autres peuvent présenter une image ou un contour plus général. Lorsque le thérapeute demande, par exemple, « Quel événement vous souvenez-vous qui vous a fait vous sentir sans valeur et inutile ? » la personne peut dire : « C’est quelque chose que mon frère m’a fait. » C’est toute l’information dont le thérapeute a besoin pour identifier et cibler l’événement avec EMDR.

Phase 2 : Préparation

Pour la plupart des patients, cette phase prendra entre 1 et 4 séances. Pour une partie de patients ayant des antécédents très traumatisants ou avec certains diagnostics, un temps plus long peut être nécessaire. Au cours de cette phase, le thérapeute vous enseignera quelques techniques spécifiques afin que vous puissiez rapidement faire face à toute perturbation émotionnelle qui pourrait survenir. Si vous pouvez le faire, vous pouvez généralement passer à la phase suivante.

L’un des principaux objectifs de la phase de préparation est d’établir une relation de confiance entre le patient et le thérapeute. Bien que la personne n’ait pas à entrer dans les détails de ses souvenirs troublants, si le patient EMDR ne fait pas confiance à son thérapeute, il peut ne pas signaler avec précision ce qui est ressenti et les changements qu’il perçoit (ou ne perçoit pas) pendant les mouvements oculaires. Si le patient veut juste faire plaisir au thérapeute et dit qu’il se sent mieux quand il ne le fait pas, aucune thérapie au monde ne résoudra le traumatisme de ce patient.

Au cours de la phase de préparation, le thérapeute expliquera la théorie de l’EMDR, comment elle est faite et ce à quoi la personne peut s’attendre pendant et après le traitement. Enfin, le thérapeute enseignera au patient diverses techniques de relaxation pour se calmer face à toute perturbation émotionnelle qui pourrait survenir pendant ou après une séance.

Dans toute forme de thérapie, il est préférable de considérer le thérapeute comme un facilitateur ou un guide qui a besoin comprendre votre mal-être pour vous aider à atteindre l’objectif défini. La thérapie EMDR est bien plus que de simples mouvements oculaires, et le thérapeute doit savoir quand employer l’une des procédures nécessaires pour maintenir le traitement. Apprendre ces outils est une aide importante pour tout le monde. Les personnes les plus heureuses de la planète ont des moyens de se détendre et de décompresser du stress inévitable et souvent inattendu de la vie. L’un des objectifs de la thérapie EMDR est de s’assurer qu’une fois le travail terminé, le patient peut prendre soin de lui-même.

Phase 3 : Évaluation

Au cours de cette phase, le patient sera invité à accéder à chaque cible d’une manière contrôlée pour qu’il puisse être traité efficacement. Le traitement ne signifie pas de parler en détail de chaque situation. Le thérapeute EMDR identifie différentes parties de la cible à traiter.

La première étape consiste pour le patient à sélectionner une image spécifique ou une image mentale à partir de l’événement cible (identifiée au cours de la première phase) qui représente le mieux le souvenir. Ensuite, il ou elle choisit une phrase qui exprime une croyance négative associée à l’événement. Même si le patient sait intellectuellement que cette croyance est fausse, il doit s’y concentrer dessue. Ces croyances négatives sont des verbalisations des émotions inquiétantes qui existent encore dans son système nerveux. Les cognitions négatives courantes comprennent des déclarations telles que « Je suis impuissant », « Je suis sans valeur », « Je ne suis pas aimable », « je ne suis pas à la hauteur », « Je suis sale », « Je suis mauvais », etc.

Le patient choisit ensuite une phrase positive à laquelle il préférerait croire. Cette phrase devrait intégrer un sentiment de contrôle interne, tel que « Je suis digne/aimable/une bonne personne/en contrôle » ou « Je peux réussir ». Parfois, lorsque l’émotion principale est la peur, comme à la suite d’une catastrophe naturelle, la cognition négative peut être « Je suis en danger », et la cognition positive peut être « Je suis en sécurité maintenant ». « Je suis en danger » peut être considéré comme une cognition négative parce que la peur est inappropriée – elle est verrouillée dans le système nerveux, mais le danger est passé. La cognition positive doit refléter ce qui est approprié dans le présent.

Le thérapeute demandera ensuite à la personne d’estimer la véracité d’une croyance positive à l’aide de l’échelle de validité de la cognition (VOC) de 1 à 7. « 1 » équivaut à « complètement faux » et « 7 » équivaut à « complètement vrai ». Il est essentiel de donner une note qui reflète la façon dont la personne « se sent », et non « pense ». Nous pouvons logiquement « savoir » que quelque chose ne va pas, mais nous sommes plus motivés par ce qu’il « sente ».

De plus, au cours de la phase d’évaluation, la personne identifie les émotions négatives (peur, colère, tristesse) et les sensations physiques (nœud dans l’estomac, mains froides) qu’elle associe à la cible. Le patient évalue également la croyance négative, mais utilise une échelle différente appelée échelle des unités subjectives de perturbation (SUD). Cette échelle évalue le sentiment de 0 (pas de perturbation) à 10 (pire) et évalue les sentiments du patient.

L’objectif du retraitement EMDR, dans les phases suivantes, est que les scores de troubles SUD diminuent tandis que les scores de VOC de croyance positive augmentent.

 

Retraitement. Pour un seul traumatisme, le retraitement est généralement effectué en trois à cinq séances. Si cela prend plus de temps, vous devriez voir une certaine amélioration dans ce délai. Les phases un à trois ont décrit des bases d’un traitement et d’un retraitement complets des événements ciblés spécifiques. Bien que les mouvements oculaires (ou les tapotements ou la stimulation auditive) soient utilisés au cours des trois phases suivantes, ils ne sont qu’une composante d’une thérapie complexe. L’approche étape par étape en huit phases permet au thérapeute EMDR expérimenté et formé de maximiser les effets du traitement pour le patient de manière logique et standardisée. Il permet également au patient et au thérapeute de surveiller les progrès au cours de chaque séance de traitement.

Phase 4 : Désensibilisation

Cette phase se concentre sur les émotions et les sensations éprouvantes du patient, mesurées par la note SUD. Cette phase traite des réponses de la personne (y compris d’autres souvenirs, idées et associations qui peuvent survenir) à mesure que l’événement ciblé change et que ses éléments perturbants sont résolus. Cette phase donne la possibilité d’identifier et de résoudre des événements similaires qui peuvent s’être produits et qui sont associés à la cible. De cette façon, un patient peut dépasser ses objectifs initiaux et guérir au-delà des attentes.

Pendant la désensibilisation, le thérapeute conduit la personne dans des séries de mouvements oculaires, de sons ou de tapotements au bon rythme et avec des changements de focalisation appropriés jusqu’à ce que ses niveaux à l’échelle SUD soient réduits à zéro (ou 1 ou 2 si cela est plus approprié). En commençant par la cible principale, les différentes associations avec la mémoire sont travaillés. Par exemple, une personne peut commencer par un événement horrible et bientôt développer d’autres associations avec cet événement. Le thérapeute guidera le patient vers une résolution complète de la cible.

Vous pouvez trouver une démonstration d’une séance EMDR d’un souvenir traumatique ICI(https://www.youtube.com/watch?v=L6UvKhLYf7w&list=PLktCOIb9f6y8Tknm06FwfRDCgGlCEe6jD&index=2)

Phase 5 : Installation

L’objectif est de se concentrer et d’augmenter la force de la croyance positive que le patient a identifiée pour remplacer sa croyance négative initiale. Par exemple, le patient pourrait commencer par une image mentale d’être battu par son père et une croyance négative de « je suis impuissant ». Au cours de la phase de désensibilisation, ce patient aura retraité la terreur de cet événement de l’enfance et aura pleinement réalisé qu’en tant qu’adulte, il a maintenant de la force et des choix qui n’étaient pas là quand il était jeune.

Au cours de cette cinquième phase de traitement, la cognition positive de cette personne, « Je suis maintenant en contrôle », sera renforcée et installée. La profondeur avec laquelle la personne croit que la cognition positive est ensuite mesurée à l’aide de l’échelle de validité de la cognition (VOC). L’objectif est que la personne accepte toute la vérité de sa croyance positive à un niveau de 7 (complètement vrai).

Comme l’EMDR ne peut pas faire perdre à quiconque des sentiments négatifs qui sont appropriés, il ne peut pas faire croire à la personne quelque chose de positif qui n’est pas approprié non plus. Donc, si la personne est consciente qu’elle a besoin d’apprendre une nouvelle compétence, comme l’entraînement à l’autodéfense, pour être vraiment en contrôle de la situation, la validité de cette croyance positive n’augmentera qu’au niveau correspondant, tel qu’un 5 ou 6 sur l’échelle des VOC.

Phase 6 : Scanner corporel

Une fois la cognition positive renforcée et installée, le thérapeute demandera à la personne de garder à l’esprit l’événement cible d’origine et de voir si une tension résiduelle est remarquée dans le corps. Si c’est le cas, ces sensations physiques sont alors ciblées pour le retraitement.

Les évaluations de milliers de sessions EMDR indiquent qu’il y a une réponse physique aux pensées non résolues. Cette découverte a été confirmé et élaboré par des études indépendantes sur la mémoire indiquant que lorsqu’une personne est affectée négativement par un traumatisme, les informations sur l’événement traumatique sont stockées dans la mémoire corporelle (mémoire motrice), plutôt que dans la mémoire narrative et conservent les émotions négatives et les sensations physiques de l’événement original. Cependant, lorsque cette information est traitée, elle peut alors passer à la mémoire narrative (ou verbalisable), et les sensations corporelles et les sentiments négatifs qui y sont associés disparaissent.

Par conséquent, une session EMDR n’est pas considérée comme réussie tant que le patient ne peut pas soulever la cible d’origine sans ressentir de tension corporelle. Les croyances positives en soi sont importantes, mais elles doivent être crues au-delà d’un simple niveau intellectuel.

Phase 7 : Clôture

Met fin à chaque séance de retraitement. La clôture garantit que la personne part en se sentant mieux à la fin de chaque session qu’au début.

Si le retraitement de l’événement cible traumatique n’est pas terminé en une seule séance, le thérapeute aidera le patient à utiliser une variété de techniques d’auto-apaisement afin de retrouver un sentiment d’équilibre. Tout au long de la session EMDR, le patient est en contrôle (par exemple, le patient est informé qu’il est acceptable de lever la main dans le geste « stop » à tout moment) et qu’il est essentiel que le patient continue à se sentir en contrôle en dehors du bureau du thérapeute.

Le patient est également informé de ce à quoi s’attendre entre les séances (le traitement peut se poursuivre, du nouveau matériel peut survenir), comment utiliser un journal pour enregistrer ces expériences et quelles techniques calmantes pourraient être utilisées pour s’apaiser dans la vie du patient en dehors de la séance de thérapie.

Phase 8 : Réévaluation

Ouvre chaque nouvelle session. La phase de réévaluation guide le thérapeute à travers les plans de traitement nécessaires pour faire face aux problèmes du patient. Comme pour toute forme de thérapie traditionnelle, la phase de réévaluation est vitale pour déterminer le succès du traitement au fil du temps. Bien que les patients puissent se sentir soulagés presque immédiatement avec EMDR, il est essentiel de terminer les huit phases du traitement (comme dans un traitement avec des antibiotiques, même si vous vous sentez soulagé rapidement, le médecin vous demandera de terminer leur prise).

Le rôle des model « passés, présents et futurs »

La thérapie EMDR n’est pas complète tant que l’attention n’a pas été portée sur les souvenirs passés contribuant au problème, les situations actuelles troublantes et les compétences dont le patient peut avoir besoin pour l’avenir.

 

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La psychothérapie est une démarche précieuse pour traiter différents problèmes émotionnels et psychologiques. Si vous envisagez de commencer une psychothérapie, il est important de bien choisir votre thérapeute pour obtenir les meilleurs résultats.

Identifier Vos Besoins

Avant de débuter votre recherche, il est important de savoir de quoi avez-vous besoins et vos objectifs en psychothérapie. Vivez-vous de l’anxiété ou la dépression ? Etes-vous en difficulté dans vos relations amoureuses ou familiales ? Avez-vous subi un traumatisme ? Plus précisément savez-vous de ce que vous souhaitez plus il vous sera facile à choisir un thérapeute pertinent.

Types de Thérapeutes et Approches

En France, plusieurs types de professionnels offrent des psychothérapies, chacun ayant des approches et des méthodologies différentes. Voici quelques types de thérapies le plus souvent proposés :

  • Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC)

La TCC est une approche basée sur le principe que nos pensées, nos émotions et nos comportements sont interconnectés. Les thérapeutes TCC se concentrent sur la modification des schémas de pensée négatifs et la promotion de comportements plus adaptatifs. Cette approche est particulièrement efficace pour traiter des problèmes tels que l’anxiété, la dépression, les phobies et les troubles alimentaires.

  • EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

L’EMDR est une approche axée sur le traitement des traumatismes et des troubles de stress post-traumatique. Elle implique l’utilisation de mouvements oculaires ou d’autres stimulations sensorielles pour aider le patient à traiter les souvenirs traumatiques et à réduire leur impact émotionnel.

  • Psychanalyse

La psychanalyse, développée par Sigmund Freud, se concentre sur l’exploration des processus inconscients et des conflits internes. Les patients sont encouragés à explorer leurs pensées et leurs rêves pour mieux comprendre leurs motivations et leurs émotions. La psychanalyse peut être un processus intensif et de longue durée.

  • Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie met l’accent sur la prise de conscience de soi et sur l’intégration des aspects fragmentés de la personnalité. Les thérapeutes encouragent les patients à se concentrer sur le présent, à explorer leurs émotions et à prendre responsabilité de leurs actions. La créativité et les techniques d’expression corporelle sont souvent utilisées.

  • Hypnose Thérapeutique

L’hypnose thérapeutique implique un état de focalisation et absorbtion profonde, permettant au patient d’accéder aux pensées et aux émotions inconscientes. Elle est utilisée pour traiter une variété de problèmes, y compris les phobies, les dépendances, la douleur chronique et les troubles anxieux.

  • Approche Humaniste

Les approches humanistes, telles que la Thérapie Centrée sur la Personne de Carl Rogers, mettent en avant l’importance de l’auto-exploration, de la croissance personnelle et du développement de soi. Les thérapeutes encouragent l’empathie, l’authenticité et la compréhension mutuelle dans la relation thérapeutique.

  • Approche Psychodynamique

L’approche psychodynamique s’inspire de la psychanalyse et se concentre sur l’exploration des conflits internes et des processus inconscients. Les thérapeutes aident les patients à comprendre comment les expériences passées influencent leurs émotions et leurs comportements actuels.

  • Thérapie Familiale et de Couple

La thérapie familiale et de couple vise à améliorer les relations et la communication au sein des systèmes familiaux et conjugaux. Les thérapeutes aident les membres de la famille ou les partenaires à résoudre les conflits et à développer des compétences de communication.

  • Thérapie Comportementale

L’approche comportementale se concentre sur le changement des comportements problématiques en utilisant des techniques telles que la modification des comportements, la désensibilisation systématique et la gestion des contingences.

  • Thérapie Intégrative

Certaines approches, comme la thérapie intégrative, combinent différentes méthodes pour répondre aux besoins spécifiques des patients. Les thérapeutes intégratifs peuvent incorporer des éléments de diverses approches pour créer un plan de traitement personnalisé.

Accréditation

Le numéro ADELI (Automatisation DEs LIstes) est un identifiant unique attribué aux professionnels de la santé en France, y compris les professionnels de la psychothérapie et de la psychologie.

Ce numéro est administré par les Agences Régionales de Santé (ARS) et est utilisé pour garantir la qualité et la sécurité des soins médicaux et thérapeutiques.

Quand vous choisissez un professionnel de santé, comme un psychothérapeute ou un psychologue, vérifiez son numéro ADELI – cela vous aidera à vous assurer de l’authenticité et de la légitimité de leur pratique.

Formation et Expérience

Assurez-vous que le thérapeute que vous envisagez est bien formé et a une expérience pertinente dans le traitement des problèmes que vous souhaitez aborder. Recherchez son parcours académique, ses certifications professionnelles et son historique de travail avec des patients confrontés à des défis similaires (si vous souhaitez découvrir mon parcours, vous pouvez le trouver ici).

Relation Thérapeutique

L’établissement d’une relation solide avec votre thérapeute est essentiel pour le succès de la psychothérapie. Le premier entretien est prévu pour discuter de vos besoins et évaluer si vous vous sentez à l’aise avec le thérapeute. La confiance mutuelle très importante pour que la thérapie fonctionne. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le psychologue qui est en face de vous, même s’il a un excellent profil, il ne sera peut-être pas le plus adapté pour vous.

Durée et Fréquence des Séances

Discutez de la durée estimée du traitement (ce n’est pas toujours facile à évaluer !) et de la fréquence des séances. Certains thérapeutes proposent des séances hebdomadaires, tandis que d’autres peuvent suggérer des fréquences différentes (l’essentiel de mes consultations se déroule chaque quinze jours) en fonction de vos besoins et de votre emploi du temps.

 Tarifs et Options de Paiement

Renseignez-vous sur les tarifs et les options de paiement (souvent vous allez les trouver sur le site du thérapeute ou sur son profil Doctolib). En France, les consultations en cabinet sont à la charge du patient et ne sont pas remboursées par la sécurité sociale (sauf le programme MonPsy qui à sa forme actuelle ne respecte ni les patients ni les professionnels donc peu de psychologues y adhèrent). En revanche, certaines mutuelles prennent en charge (partiellement ou totalement, selon votre contrat) les séances de psychothérapie. Explorez les possibilités de remboursement.

Témoignages et Références

Recherchez des témoignages de patients précédents (par exemple sur Google Business). L’expérience d’autres personnes peut vous donner un aperçu de la manière dont le thérapeute travaille et de la qualité de ses services.

Langue et Communication

Assurez-vous que vous pouvez communiquer efficacement avec le thérapeute dans la langue de votre choix. La communication est essentielle pour que la thérapie fonctionne.

Choisir le bon psychothérapeute est important pour votre bien-être et la réussite de votre thérapie. En tenant compte de vos besoins, les approches thérapeutiques et l’expérience, vous pouvez prendre une décision éclairée et choisir le professionnel qui vous aidera au mieux. N’ayez pas peur de poser des questions et de faire des recherches approfondies pour trouver le thérapeute idéal pour vous.

continuez d’apprendre.

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Quand un proche se retrouve en prison, il n’est pas évident de savoir comment se comporter ou comment le soutenir. Dans cet article, nous allons réfléchir aux moyens les plus constructifs et utiles pour l’accompagner.

Imaginaire dangereux

Tout d’abord, ne vous laissez pas submerger par votre imaginaire. Nous nous représentons souvent la prison telle qu’elle est montrée dans les films américains, mais cette image est fausse. La prison est loin d’être l’endroit le plus agréable au monde, mais les films sont tournés pour divertir et captiver l’attention. Ils tentent d’exagérer et de dramatiser en ne montrant que les situations les plus extrêmes qui ne se produisent que très rarement en détention. En réalité les jours en prison sont plutôt ennuyeux et répétitifs. Alors rassurez-vous – votre proche n’y sera pas heureux, mais il est en sécurité. De plus il aura besoin de votre sérénité et plus vous vous inquiétez pour lui, plus cela va le préoccuper.

Rester en contact

La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c’est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c’est l’isolement et la peur qu’une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles.

La façon la plus simple de rester en contact c’est par téléphone et au parloir. Cependant il faudra souvent du temps avant que votre proche obtienne la permission de vous voir ou de vous téléphoner – encore plus s’il est prévenu (en mandat dépôt) car il faudra attendre la décision du juge. On va y revenir dans la suite de l’article.

Ce que vous pouvez faire au tout début c’est parler avec son Conseiller Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (CPIP). Demandez-lui de transmettre à votre proche que vous allez bien et de vous faire savoir en retour comment lui va en détention. Vous pourrez ainsi récupérer son numéro d’écrou qui sera nécessaire pour lui envoyer des lettres ou des vêtements. Le CPIP va également vous expliquer comment faire pour demander un permis de visite, envoyer de l’argent ou apporter du linge si vous le souhaitez.

Des objets qui rappellent la maison

Vous pouvez écrire des lettres. Même si vous allez vous parler par téléphone, les lettres permettent d’avoir un objet tangible et manipulable, que votre proche pourra lire et relire à n’importe quel moment de la journée (ou nuit). Si vous ne savez pas quoi écrire, décrivez votre quotidien, de petites histoires, des anecdotes, votre avis sur ce qui se passe dans le monde, vos ressentis. Ecrivez que vous attendez sa sortie ou le prochain parloir. Essayez de rester positif, même s’il vous manque, même si vous êtes confrontés à des difficultés. Bien évidemment le but n’est pas de cacher des choses, mais de ne pas ajouter du stress sur des sujets pour lesquels votre proche ne peut pas vous aider. Si vous parlez de difficultés, ne mettez pas tout en noir, alternez avec des choses positives, assurez votre proche que vous allez gérer (de toute façon il ne pourra pas le faire !).

Envoyez des photos de la famille, des dessins des enfants – même si ça fait un peu mal, ça permet de rester en lien et d’avoir l’impression de participer à la vie de famille. Envoyez aussi les numéros de téléphone des personnes importantes pour que votre proche puisse les ajouter à sa liste de cabine le plus tôt possible car la procédure pour récupérer les numéros enregistrés dans son téléphone portable puisse être très longue.

Si vous pouvez, envoyez de l’argent – uniquement par les moyens permis par l’administration (souvent c’est le virement bancaire) car l’argent liquide est strictement interdit. Cela permettra à votre proche d’acheter des cigarettes ou cuisiner une nourriture plus variée que l’ordinaire quotidien. Cela permet aussi de payer les conversations téléphoniques et les timbres pour rester en contact. Mais rassurez-vous, même si vous n’envoyez pas de mandat, votre proche sera nourri et pris en charge.

Vous pouvez amener des vêtements propres et récupérer les vêtements sales. En effet, si les vêtements sont évidemment lavés en prison, rien ne remplace l’odeur de votre lessive habituelle et l’impression d’être plus proche de la maison. Cependant, il y a deux choses importantes : d’abord vérifiez ce que vous pouvez ou ne pouvez pas apporter (par exemple les vêtements à capuche, les vêtements bleues sont interdits). Demandez à votre proche ce qu’il voudrait avoir avec lui en prison. En effet, plusieurs détenus m’ont confié que les vêtements qui sont passés par la prison ne reviendront jamais à la maison et qu’ils les laisseront pour les autres ou les jetteront. Il serait donc dommage que cela arrive à des vêtements auxquels il tient. Vous pouvez aussi envoyer – à vérifier avec chaque prison car les règles ne sont pas les mêmes partout – des livres, des mots croisés, des cd et des dvd.

Un appel de la prison

Une fois la permission obtenue, votre proche pourra vous téléphoner. Les appels sont relativement chers donc si vous souhaitez vous parler souvent et si votre proche doit rester longtemps en détention, pensez à obtenir un numéro fixe qui est beaucoup moins coûteux à appeler que les mobiles. Certaines applications vous permettent d’obtenir un numéro fixe en ligne qui vous permettra d’être joignable même pendant les vacances. Il existe également, dans certains établissements, la possibilité de passer des appels en visio et dans ce cas un smartphone vous sera demandé ainsi que le téléchargement d’une application. Dans la journée, pensez aux choses que vous pouvez dire et raconter à votre proche. Il y aura en effet parfois des moments où aucun d’entre vous ne saura quoi dire – cela peut donc être une bonne idée de préparer quelques sujets à proposer. N’oubliez pas, en prison la vie est très répétitive, il est possible que votre proche ne sache vraiment pas quoi vous raconter et les choses les plus banales de votre quotidien seront pour lui beaucoup plus intéressantes. Parlez de la famille, des amis, des voisins, etc. Une fois encore, cela donne une impression de normalité et vous permettra (ainsi qu’à lui) de sortir de son quotidien. N’hésitez pas à impliquer votre proche dans les décisions qui le concernent ou qui concernent votre famille. C’est important qu’il sache qu’il a toujours sa place auprès de vous. Si vous êtes en difficulté, vous pouvez le lui dire et discuter des problèmes avec lui. Mais encore une fois sans oublier que de la prison il ne pourra peut-être pas les résoudre et que vous devrez parfois gérer les situations par vous-même.

Voir un proche au parloir

Enfin, vous pouvez aller voir votre proche au parloir. C’est un sujet délicat parce que se voir tout en sachant que vous devrez vous séparer rapidement peut être difficile. Certaines personnes incarcérées refusent les parloirs pour plusieurs raisons. Certaines se sentent coupables, ont honte face à leur proches et ne souhaitent pas que leurs enfants ou leurs amis apprennent leur incarcération. D’autres ne souhaitent pas vous fatiguer avec l’organisation (demander de permis de visite, réserver le créneau, se libérer du travail et venir dans une prison souvent éloignée du centre-ville) surtout si vous êtes âgé ou malade. D’autres encore souhaitent vous épargner la vue de la prison, en ignorant que vous n’allez pas en voir grande chose mis à part les salles d’attente et la cabine du parloir. Enfin il y a ceux qui ont peur de s’effondrer en vous voyant et préfèrent se couper de l’extérieur pour se préserver. La première visite au parloir à un proche nécessite que vous vous y prépariez. Il est possible que vous vous sentiez mal, que vous pleuriez, que vous ne sachiez pas quoi dire ou comment vous comporter. C’est tout à fait normal. La deuxième ou la troisième fois seront plus faciles. Acceptez que le cadre de votre rencontre ne soit pas « normal » et que ça puisse prendre du temps pour s’y adapter. Si vous venez avec les enfants, prenez le temps de leur expliquer comment cela va se passer. Pensez à préparer et à normaliser le chamboulement émotionnel qui peut arriver.  Il faut que vous puissiez dire par exemple « tu te souviens, je t’avais dit que tu allais peut-être être triste et que papa pourrait aussi être triste et pleurer ? C’est normal d’être triste et de pleurer quand on dit au revoir. Mais on reviendra bientôt le voir et à la maison tu pourras lui faire un dessin et lui envoyer ».

Certains établissements possèdent des parloirs familiaux où vous pourrez passer une demi-journée avec votre proche dans une petite pièce (parfois un mini studio) et sans surveillance. Enfin une cinquantaine établissements pour peine (accueillant uniquement des personnes condamnées à de longues peines) permettent l’accès à des unités de vie familiale (UVF), des appartements meublés se situant à l’extérieur de la détention (mais dans l’enceinte de la prison) où une personne incarcérée peut voir un ou plusieurs proches pendant 6 à 72 heures.

Une chose importante : ne soyez pas tenté de donner à votre proche (ou prendre de sa part) quoi que ce soit sans que ce soit explicitement autorisé par l’administration pénitentiaire. Vous pouvez vous mettre en difficulté ainsi que votre proche. Si on trouve des produits illicites auprès de votre proche après un parloir, vous pouvez même vous retrouver en garde à vue ! Sans parler de drogue ou d’un téléphone, ne donnez même pas de photos ou de dessins et demandez d’abord l’autorisation aux surveillants.

Prendre soin de soi-même

Une chose que vous devez aussi faire pour votre proche pendant son incarcération, c’est de prendre soin de vous-même. L’incarcération est éprouvante pour la personne concernée mais aussi pour son entourage. Si vous voulez être une ressource et un soutien pour lui, pensez à être en forme aussi bien physiquement que psychologiquement. Si vous vous sentez stressé ou dépassé, n’hésitez pas à parler à votre médecin ou à rencontrer un psychologue avec qui vous pouvez apprendre à gérer au mieux cette période éprouvante.

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