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Comment choisir votre psychothérapeute

Comment choisir votre psychothérapeute

La psychothérapie est une démarche précieuse pour traiter différents problèmes émotionnels et psychologiques. Si vous envisagez de commencer une psychothérapie, il est important de bien choisir votre thérapeute pour obtenir les meilleurs résultats.

Identifier Vos Besoins

Avant de débuter votre recherche, il est important de savoir de quoi avez-vous besoins et vos objectifs en psychothérapie. Vivez-vous de l’anxiété ou la dépression ? Etes-vous en difficulté dans vos relations amoureuses ou familiales ? Avez-vous subi un traumatisme ? Plus précisément savez-vous de ce que vous souhaitez plus il vous sera facile à choisir un thérapeute pertinent.

Types de Thérapeutes et Approches

En France, plusieurs types de professionnels offrent des psychothérapies, chacun ayant des approches et des méthodologies différentes. Voici quelques types de thérapies le plus souvent proposés :

  • Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC)

La TCC est une approche basée sur le principe que nos pensées, nos émotions et nos comportements sont interconnectés. Les thérapeutes TCC se concentrent sur la modification des schémas de pensée négatifs et la promotion de comportements plus adaptatifs. Cette approche est particulièrement efficace pour traiter des problèmes tels que l’anxiété, la dépression, les phobies et les troubles alimentaires.

  • EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

L’EMDR est une approche axée sur le traitement des traumatismes et des troubles de stress post-traumatique. Elle implique l’utilisation de mouvements oculaires ou d’autres stimulations sensorielles pour aider le patient à traiter les souvenirs traumatiques et à réduire leur impact émotionnel.

  • Psychanalyse

La psychanalyse, développée par Sigmund Freud, se concentre sur l’exploration des processus inconscients et des conflits internes. Les patients sont encouragés à explorer leurs pensées et leurs rêves pour mieux comprendre leurs motivations et leurs émotions. La psychanalyse peut être un processus intensif et de longue durée.

  • Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie met l’accent sur la prise de conscience de soi et sur l’intégration des aspects fragmentés de la personnalité. Les thérapeutes encouragent les patients à se concentrer sur le présent, à explorer leurs émotions et à prendre responsabilité de leurs actions. La créativité et les techniques d’expression corporelle sont souvent utilisées.

  • Hypnose Thérapeutique

L’hypnose thérapeutique implique un état de focalisation et absorbtion profonde, permettant au patient d’accéder aux pensées et aux émotions inconscientes. Elle est utilisée pour traiter une variété de problèmes, y compris les phobies, les dépendances, la douleur chronique et les troubles anxieux.

  • Approche Humaniste

Les approches humanistes, telles que la Thérapie Centrée sur la Personne de Carl Rogers, mettent en avant l’importance de l’auto-exploration, de la croissance personnelle et du développement de soi. Les thérapeutes encouragent l’empathie, l’authenticité et la compréhension mutuelle dans la relation thérapeutique.

  • Approche Psychodynamique

L’approche psychodynamique s’inspire de la psychanalyse et se concentre sur l’exploration des conflits internes et des processus inconscients. Les thérapeutes aident les patients à comprendre comment les expériences passées influencent leurs émotions et leurs comportements actuels.

  • Thérapie Familiale et de Couple

La thérapie familiale et de couple vise à améliorer les relations et la communication au sein des systèmes familiaux et conjugaux. Les thérapeutes aident les membres de la famille ou les partenaires à résoudre les conflits et à développer des compétences de communication.

  • Thérapie Comportementale

L’approche comportementale se concentre sur le changement des comportements problématiques en utilisant des techniques telles que la modification des comportements, la désensibilisation systématique et la gestion des contingences.

  • Thérapie Intégrative

Certaines approches, comme la thérapie intégrative, combinent différentes méthodes pour répondre aux besoins spécifiques des patients. Les thérapeutes intégratifs peuvent incorporer des éléments de diverses approches pour créer un plan de traitement personnalisé.

Accréditation

Le numéro ADELI (Automatisation DEs LIstes) est un identifiant unique attribué aux professionnels de la santé en France, y compris les professionnels de la psychothérapie et de la psychologie.

Ce numéro est administré par les Agences Régionales de Santé (ARS) et est utilisé pour garantir la qualité et la sécurité des soins médicaux et thérapeutiques.

Quand vous choisissez un professionnel de santé, comme un psychothérapeute ou un psychologue, vérifiez son numéro ADELI – cela vous aidera à vous assurer de l’authenticité et de la légitimité de leur pratique.

Formation et Expérience

Assurez-vous que le thérapeute que vous envisagez est bien formé et a une expérience pertinente dans le traitement des problèmes que vous souhaitez aborder. Recherchez son parcours académique, ses certifications professionnelles et son historique de travail avec des patients confrontés à des défis similaires (si vous souhaitez découvrir mon parcours, vous pouvez le trouver ici).

Relation Thérapeutique

L’établissement d’une relation solide avec votre thérapeute est essentiel pour le succès de la psychothérapie. Le premier entretien est prévu pour discuter de vos besoins et évaluer si vous vous sentez à l’aise avec le thérapeute. La confiance mutuelle très importante pour que la thérapie fonctionne. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le psychologue qui est en face de vous, même s’il a un excellent profil, il ne sera peut-être pas le plus adapté pour vous.

Durée et Fréquence des Séances

Discutez de la durée estimée du traitement (ce n’est pas toujours facile à évaluer !) et de la fréquence des séances. Certains thérapeutes proposent des séances hebdomadaires, tandis que d’autres peuvent suggérer des fréquences différentes (l’essentiel de mes consultations se déroule chaque quinze jours) en fonction de vos besoins et de votre emploi du temps.

 Tarifs et Options de Paiement

Renseignez-vous sur les tarifs et les options de paiement (souvent vous allez les trouver sur le site du thérapeute ou sur son profil Doctolib). En France, les consultations en cabinet sont à la charge du patient et ne sont pas remboursées par la sécurité sociale (sauf le programme MonPsy qui à sa forme actuelle ne respecte ni les patients ni les professionnels donc peu de psychologues y adhèrent). En revanche, certaines mutuelles prennent en charge (partiellement ou totalement, selon votre contrat) les séances de psychothérapie. Explorez les possibilités de remboursement.

Témoignages et Références

Recherchez des témoignages de patients précédents (par exemple sur Google Business). L’expérience d’autres personnes peut vous donner un aperçu de la manière dont le thérapeute travaille et de la qualité de ses services.

Langue et Communication

Assurez-vous que vous pouvez communiquer efficacement avec le thérapeute dans la langue de votre choix. La communication est essentielle pour que la thérapie fonctionne.

Choisir le bon psychothérapeute est important pour votre bien-être et la réussite de votre thérapie. En tenant compte de vos besoins, les approches thérapeutiques et l’expérience, vous pouvez prendre une décision éclairée et choisir le professionnel qui vous aidera au mieux. N’ayez pas peur de poser des questions et de faire des recherches approfondies pour trouver le thérapeute idéal pour vous.

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Imaginaire dangereux

Tout d’abord, ne vous laissez pas submerger par votre imaginaire. Nous nous représentons souvent la prison telle qu’elle est montrée dans les films américains, mais cette image est fausse. La prison est loin d’être l’endroit le plus agréable au monde, mais les films sont tournés pour divertir et captiver l’attention. Ils tentent d’exagérer et de dramatiser en ne montrant que les situations les plus extrêmes qui ne se produisent que très rarement en détention. En réalité les jours en prison sont plutôt ennuyeux et répétitifs. Alors rassurez-vous – votre proche n’y sera pas heureux, mais il est en sécurité. De plus il aura besoin de votre sérénité et plus vous vous inquiétez pour lui, plus cela va le préoccuper.

Rester en contact

La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c’est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c’est l’isolement et la peur qu’une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles.

La façon la plus simple de rester en contact c’est par téléphone et au parloir. Cependant il faudra souvent du temps avant que votre proche obtienne la permission de vous voir ou de vous téléphoner – encore plus s’il est prévenu (en mandat dépôt) car il faudra attendre la décision du juge. On va y revenir dans la suite de l’article.

Ce que vous pouvez faire au tout début c’est parler avec son Conseiller Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (CPIP). Demandez-lui de transmettre à votre proche que vous allez bien et de vous faire savoir en retour comment lui va en détention. Vous pourrez ainsi récupérer son numéro d’écrou qui sera nécessaire pour lui envoyer des lettres ou des vêtements. Le CPIP va également vous expliquer comment faire pour demander un permis de visite, envoyer de l’argent ou apporter du linge si vous le souhaitez.

Des objets qui rappellent la maison

Vous pouvez écrire des lettres. Même si vous allez vous parler par téléphone, les lettres permettent d’avoir un objet tangible et manipulable, que votre proche pourra lire et relire à n’importe quel moment de la journée (ou nuit). Si vous ne savez pas quoi écrire, décrivez votre quotidien, de petites histoires, des anecdotes, votre avis sur ce qui se passe dans le monde, vos ressentis. Ecrivez que vous attendez sa sortie ou le prochain parloir. Essayez de rester positif, même s’il vous manque, même si vous êtes confrontés à des difficultés. Bien évidemment le but n’est pas de cacher des choses, mais de ne pas ajouter du stress sur des sujets pour lesquels votre proche ne peut pas vous aider. Si vous parlez de difficultés, ne mettez pas tout en noir, alternez avec des choses positives, assurez votre proche que vous allez gérer (de toute façon il ne pourra pas le faire !).

Envoyez des photos de la famille, des dessins des enfants – même si ça fait un peu mal, ça permet de rester en lien et d’avoir l’impression de participer à la vie de famille. Envoyez aussi les numéros de téléphone des personnes importantes pour que votre proche puisse les ajouter à sa liste de cabine le plus tôt possible car la procédure pour récupérer les numéros enregistrés dans son téléphone portable puisse être très longue.

Si vous pouvez, envoyez de l’argent – uniquement par les moyens permis par l’administration (souvent c’est le virement bancaire) car l’argent liquide est strictement interdit. Cela permettra à votre proche d’acheter des cigarettes ou cuisiner une nourriture plus variée que l’ordinaire quotidien. Cela permet aussi de payer les conversations téléphoniques et les timbres pour rester en contact. Mais rassurez-vous, même si vous n’envoyez pas de mandat, votre proche sera nourri et pris en charge.

Vous pouvez amener des vêtements propres et récupérer les vêtements sales. En effet, si les vêtements sont évidemment lavés en prison, rien ne remplace l’odeur de votre lessive habituelle et l’impression d’être plus proche de la maison. Cependant, il y a deux choses importantes : d’abord vérifiez ce que vous pouvez ou ne pouvez pas apporter (par exemple les vêtements à capuche, les vêtements bleues sont interdits). Demandez à votre proche ce qu’il voudrait avoir avec lui en prison. En effet, plusieurs détenus m’ont confié que les vêtements qui sont passés par la prison ne reviendront jamais à la maison et qu’ils les laisseront pour les autres ou les jetteront. Il serait donc dommage que cela arrive à des vêtements auxquels il tient. Vous pouvez aussi envoyer – à vérifier avec chaque prison car les règles ne sont pas les mêmes partout – des livres, des mots croisés, des cd et des dvd.

Un appel de la prison

Une fois la permission obtenue, votre proche pourra vous téléphoner. Les appels sont relativement chers donc si vous souhaitez vous parler souvent et si votre proche doit rester longtemps en détention, pensez à obtenir un numéro fixe qui est beaucoup moins coûteux à appeler que les mobiles. Certaines applications vous permettent d’obtenir un numéro fixe en ligne qui vous permettra d’être joignable même pendant les vacances. Il existe également, dans certains établissements, la possibilité de passer des appels en visio et dans ce cas un smartphone vous sera demandé ainsi que le téléchargement d’une application. Dans la journée, pensez aux choses que vous pouvez dire et raconter à votre proche. Il y aura en effet parfois des moments où aucun d’entre vous ne saura quoi dire – cela peut donc être une bonne idée de préparer quelques sujets à proposer. N’oubliez pas, en prison la vie est très répétitive, il est possible que votre proche ne sache vraiment pas quoi vous raconter et les choses les plus banales de votre quotidien seront pour lui beaucoup plus intéressantes. Parlez de la famille, des amis, des voisins, etc. Une fois encore, cela donne une impression de normalité et vous permettra (ainsi qu’à lui) de sortir de son quotidien. N’hésitez pas à impliquer votre proche dans les décisions qui le concernent ou qui concernent votre famille. C’est important qu’il sache qu’il a toujours sa place auprès de vous. Si vous êtes en difficulté, vous pouvez le lui dire et discuter des problèmes avec lui. Mais encore une fois sans oublier que de la prison il ne pourra peut-être pas les résoudre et que vous devrez parfois gérer les situations par vous-même.

Voir un proche au parloir

Enfin, vous pouvez aller voir votre proche au parloir. C’est un sujet délicat parce que se voir tout en sachant que vous devrez vous séparer rapidement peut être difficile. Certaines personnes incarcérées refusent les parloirs pour plusieurs raisons. Certaines se sentent coupables, ont honte face à leur proches et ne souhaitent pas que leurs enfants ou leurs amis apprennent leur incarcération. D’autres ne souhaitent pas vous fatiguer avec l’organisation (demander de permis de visite, réserver le créneau, se libérer du travail et venir dans une prison souvent éloignée du centre-ville) surtout si vous êtes âgé ou malade. D’autres encore souhaitent vous épargner la vue de la prison, en ignorant que vous n’allez pas en voir grande chose mis à part les salles d’attente et la cabine du parloir. Enfin il y a ceux qui ont peur de s’effondrer en vous voyant et préfèrent se couper de l’extérieur pour se préserver. La première visite au parloir à un proche nécessite que vous vous y prépariez. Il est possible que vous vous sentiez mal, que vous pleuriez, que vous ne sachiez pas quoi dire ou comment vous comporter. C’est tout à fait normal. La deuxième ou la troisième fois seront plus faciles. Acceptez que le cadre de votre rencontre ne soit pas « normal » et que ça puisse prendre du temps pour s’y adapter. Si vous venez avec les enfants, prenez le temps de leur expliquer comment cela va se passer. Pensez à préparer et à normaliser le chamboulement émotionnel qui peut arriver.  Il faut que vous puissiez dire par exemple « tu te souviens, je t’avais dit que tu allais peut-être être triste et que papa pourrait aussi être triste et pleurer ? C’est normal d’être triste et de pleurer quand on dit au revoir. Mais on reviendra bientôt le voir et à la maison tu pourras lui faire un dessin et lui envoyer ».

Certains établissements possèdent des parloirs familiaux où vous pourrez passer une demi-journée avec votre proche dans une petite pièce (parfois un mini studio) et sans surveillance. Enfin une cinquantaine établissements pour peine (accueillant uniquement des personnes condamnées à de longues peines) permettent l’accès à des unités de vie familiale (UVF), des appartements meublés se situant à l’extérieur de la détention (mais dans l’enceinte de la prison) où une personne incarcérée peut voir un ou plusieurs proches pendant 6 à 72 heures.

Une chose importante : ne soyez pas tenté de donner à votre proche (ou prendre de sa part) quoi que ce soit sans que ce soit explicitement autorisé par l’administration pénitentiaire. Vous pouvez vous mettre en difficulté ainsi que votre proche. Si on trouve des produits illicites auprès de votre proche après un parloir, vous pouvez même vous retrouver en garde à vue ! Sans parler de drogue ou d’un téléphone, ne donnez même pas de photos ou de dessins et demandez d’abord l’autorisation aux surveillants.

Prendre soin de soi-même

Une chose que vous devez aussi faire pour votre proche pendant son incarcération, c’est de prendre soin de vous-même. L’incarcération est éprouvante pour la personne concernée mais aussi pour son entourage. Si vous voulez être une ressource et un soutien pour lui, pensez à être en forme aussi bien physiquement que psychologiquement. Si vous vous sentez stressé ou dépassé, n’hésitez pas à parler à votre médecin ou à rencontrer un psychologue avec qui vous pouvez apprendre à gérer au mieux cette période éprouvante.

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Qu’est-ce que le flash-back ?

Le flash-backs est le fait de replonger dans un évènement traumatique. Cela veut dire que dans votre esprit vous avez l’impression d’être encore en plein dedans. C’est comme un voyage dans le passé, comme si le trauma survenait à nouveau encore et encore.

La raison pour laquelle les gens subissent les flash-backs sont des déclencheurs. Un déclencheur est quelque chose dont on fait l’expérience de façon sensorielle : une odeur, la musique ou la voix de quelqu’un peuvent nous rappeler l’évènement. Cela explique pourquoi nous avons l’impression que les flash-backs arrivent de nulle part, parce que nous ne savons pas quel sens les a déclenché : notre corps a répondu sans que notre esprit sache même ce qui se passait. S’ils ne sont pas traités, les flash-backs peuvent s’aggraver, ce qui signifie qu’ils peuvent survenir plus fréquemment et qu’ils peuvent durer plus longtemps. Alors, si vous souffrez des flash-backs, pensez à contacter un professionnel de santé mentale pour obtenir de l’aide le plus tôt possible.

Deux types de souvenirs

Nous avons deux types de souvenirs. L’un étant non traumatisant, ce qui signifie que rien d’effrayant ne s’est produit, nous n’avons pas peur pour notre vie ou celle de quelqu’un d’autre et nous avons juste vécu notre journée plus ou moins tranquillement. C’est comme si nous écrivions les histoires de nos journées pour les ranger dans des albums comme « l’histoire de mes vacances » ou « mon travail ». Ces souvenirs racontent toutes les choses qui se sont passées dont nous nous souvenons et sont bien rangés dans des dossiers. Il est facile de s’en rappeler et de les raconter plus tard. Ils peuvent être classés en ordre chronologique, et certaines choses qui n’étaient pas importantes peuvent être laissées de côté parce que les petits détails ne sont pas nécessaires pour comprendre l’histoire qui dans l’ensemble est cohérente.

La mémoire traumatique est composée de choses tellement écrasantes, tellement effrayantes que notre cerveau ne peut pas les traiter parce que c’est comme si ce qui s’était passé était un cauchemar. Les souvenirs traumatiques peuvent donner l’impression que les choses se sont passé trop vite, nous pouvions nous sentir sidéré comme si nous ne pouvions même pas bouger pour fuir. Notre cerveau doit gérer tellement de choses à la fois, qu’il ne peut pas toutes les traiter en même temps, encore moins décider ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Alors l’histoire qu’il crée n’est pas cohérente, n’a pas de chronologique et est pleine de détails sans importance. Cela ressemble à des gribouillis effrayants, comme si les éléments importants et ceux sans signification étaient mélangés et jetés à travers un déchiqueteur et que les éclats volaient partout. C’est pourquoi nous subissons des flash-backs. Ils prennent le dessus sur les autres souvenirs : dès que nous sentons quelque chose de similaire, que nous goûtons quelque chose de similaire ou que nous touchons quelque chose de similaire, cela nous ramène à ce souvenir traumatisant que nous avons essayé de cacher ou d’oublier. Et ça nous plonge directement dedans. C’est pourquoi ils donnent l’impression de sortir de nulle part, car souvent nous ne savons pas quel détail les a amené.

Les symptômes de traumatisme

Les symptômes les plus courants de traumatisme sont

    • l’hypervigilance, ce qui signifie que nous sommes toujours à l’affût, chaque porte qui claque, chaque mouvement rapide nous font sursauter parce que nous craignons toujours pour notre sécurité. En plus, nous ne voulons pas nous retrouver dans des situations qui nous font peur. Nous ne voulons pas parler de ces choses traumatisants parce que c’est trop envahissant !
    • les flashbacks dont nous parlons dans cet article.
    • la dissociation, la sensation d’être déconnecté du monde ou de soi-même. C’est comme si on ne pouvait pas gérer tout ça. C’est trop envahissant.

Gérer les flash-backs en thérapie

Si vous vous retrouvez à vivre ces symptômes, sachez qu’on peut les surmonter. Si tous les thérapeutes n’ont pas les compétences nécessaires, ceux spécialisés en psychotraumatologie peuvent vous aider par différents moyens :

    • l’EMDR, une thérapie qui a spécialement été développée pour travailler avec les traumatismes
    • l’hypnose (à condition que le thérapeute s’y connaît vraiment).
    • les médicaments, ce n’est pas toujours le meilleur remède, mais parfois lorsque nous nous noyons dans les symptômes, nous ne pouvons tout simplement pas faire de travail en thérapie parce que nous ne pouvons même pas parler de ça. Alors si c’est votre cas, parlez à un psychiatre, parlez à un psychologue (qui ne peut pas prescrire les médicaments mais qui peut vous orienter) et déterminez ce qui vous convient le mieux.

Si vous pouvez, choisissez vraiment un spécialiste en trauma, car il sait comment rythmer le travail, il peut dire quand vous vous dissociez, il est généralement très réconfortant et très chaleureux et il peut vous aider à remonter lentement votre histoire afin que vous ne trébuchiez plus sur des choses qui provoquent des flash-backs. Avec le bon thérapeute et bonne thérapie, cette horrible chose qui s’est produite n’aura plus de pouvoir sur vous. Donc, si vous avez mal, veuillez contacter un professionnel de la santé mentale.

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Addictions : comment dépasser une envie ?

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Le craving est un mot anglais qui désigne un besoin compulsif, un désir violent et irrésistible de consommer une substance ou d’entreprendre un comportement. C’est cette petite voix dans votre tête qui dit « Allez ! Juste une fois ; ça me fera du bien ».

Le craving concerne tous les types de dépendance, avec ou sans produit. Il n’est pas un signe de faiblesse mais de changement des habitudes. Il arrive tôt après l’arrêt de la consommation ou du comportement problématique (achats compulsifs, addiction au sexe, bronzage excessif…), et survient encore des semaines et des mois après que vous soyez devenu abstinent. Il est déclenché par certaines situations (des lieux ou des personnes avec qui vous avez consommé), le produit ou quelque chose qui le rappelle (une seringue, une cigarette, un gâteau ou une promotion dans un magasin…) ou certains états affectifs comme la tristesse, la colère, la culpabilité ou même la joie. Le corps a alors le réflexe de répondre de la même façon que d’habitude, de vouloir consommer un produit ou de reproduire le comportement qui vous fait du bien et apaise les tensions. Le craving monte et devient de plus en plus préoccupant et omniprésent mais si vous tenez bon sans consommer ou sans céder au comportement problématique, il va s’estomper au fil du temps et finalement disparaître en moins d’une heure. Si vous cédez, il va augmenter.

Le craving a un composant cognitif (« je ne peux pas sortir cette idée de ma tête »), émotionnel (« je suis énervé, triste ou j’ai peur ») et corporel (« je ressens ce besoin physiquement »). Il n’a pas toujours la même intensité (souvent plus intense au début de l’abstinence et après un déclencheur) et sa durée est limitée dans le temps (moins d’une heure).

Faire face au craving

Vous avez certainement déjà vos stratégies pour réagir face à une envie de consommer mais plus vous avez de possibilités, plus vous serez efficace dans sa gestion.

Dans un premier temps, faites une liste des situations qui déclenchent le craving. Comment savez- vous que vous allez y être exposé ? Qu’est-ce qui précède l’envie de consommer ou de reproduire un comportement ? Repérez les déclencheurs que vous pourriez éviter et vis-à-vis desquels vous pouvez réduire votre exposition. Dans la mesure du possible, évitez les situations à risque : coupez les contacts avec les dealers ou consommateurs, séparez-vous du matériel, ne fréquentez pas les lieux de tentation, laissez votre carte bancaire à la maison ou confiez-la à un proche…

Dans chaque situation, identifiez les émotions et les sensations qui vous accompagnent (tristesse, colère…), identifiez les pensées qui vous traversent (« je le mérite », « cela me fera du bien », « une fois n’est pas grave ») et les conséquences à court et à long terme (par exemple : diminution de la colère et de la tristesse juste après avoir cédé, mais à long terme la culpabilité et la honte, le maintien d’une mauvaise estime de soi, les difficultés financières).

Anticipez le craving, apprenez à identifier les pensées qui l’accompagnent. Rappelez-vous que même s’il n’est pas confortable, il est normal dans la démarche d’abstinence ou de diminution des consommations. Moins vous l’appréhendez, moins il sera anxiogène et plus il sera facile à gérer.

Listez les raisons de vouloir contrôler vos consommations et les conséquences négatives auxquelles vous allez vous exposer si vous y cédez. Gardez cette liste avec vous et ressortez-la quand vous avez envie de consommer.

Préparez par avance des stratégies à suivre pour quand vous serez pris par l’envie de consommer : faire une activité physique (footing, promenade, musculation, exercices de relaxation), vous distraire (jeux, livres, films…), faire des exercices pour gérer les angoisses, avoir une personne à qui parler de vos envies et qui sera disponible pour vous écouter (un ami qui n’est pas dépendant, un psychologue) – pensez à le prévenir par avance de ce dont vous aurez besoin.

N’oubliez pas que le craving a une durée limitée – laissez-le apparaître, aller à son maximum et redescendre. Félicitez-vous quand vous avez réussi à le dépasser, faites quelque chose qui vous fait plaisir (manger un dessert, aller au cinéma…).

N’oubliez pas de prendre soin de vous, de travailler sur votre estime personnelle, la dévalorisation, le perfectionnisme, les traumatismes… Recherchez les points positifs et négatifs dans la gestion des situations. Même si vous êtes sûr de votre démarche, gardez toujours un plan d’urgence qui vous guidera si vous cédez malgré tout au craving (au moins pensez à appeler un ami ou un psychologue et ne restez pas seul !).

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Insomnie : comment dormir quand le corps ne le veut pas ?

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Dormir est essentiel pour notre santé. C’est comme manger et boire : nous en avons besoin pour rester en vie. Le sommeil nous permet de récupérer de l’énergie, d’enlever des toxiques de notre cerveau et de consolider nos souvenirs. Nous en avons besoin pour assurer tous les processus cognitifs qui se passent dans notre cortex préfrontal comme l’attention, le mémoire ou la capacité de prendre de bonnes décisions. Une quantité suffisante de bonnes nuits de sommeil permet aussi de mieux soigner la dépression et les troubles anxieux alors que la manque de sommeil peut nous faire développer des troubles psychiques et des maladies chroniques comme l’obésité et les maladies cardiovasculaires ! Le manque de sommeil suffisant est associé à une mortalité accrue. Cela signifie que si nous ne dormons pas assez, nous courons un risque beaucoup plus élevé de tomber malade et de mourir.

La plupart de gens qui ont des difficultés pour s’endormir savent qu’essayer de le faire consciemment ne va pas induire de sommeil. Plus on se répète qu’il faut dormir, plus on regarde l’heure passer, plus nos pensées tournent en boucle et moins il est probable que ça va marcher. C’est parce que le sommeil est contrôlé par un système nerveux autonome, une partie du système nerveux qui est responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire (comme le battement du cœur ou la digestion). Nous ne pouvons donc pas nous forcer à dormir. Pour activer ce système responsable de notre sommeil, nous avons besoin d’apprendre comment il fonctionne afin de pouvoir dire à notre cerveau de dormir ou de se réveiller d’une façon qu’il puisse comprendre.

Est-ce que je dors assez ?

Si vous ne souffrez pas d’insomnie, définir la quantité de sommeil dont vous avez besoin au quotidien pour être reposé peut constituer un défi. Certains sont reposés après six heures alors que d’autres ont besoin de dormir plus de neuf heures. Souvent nous avons l’impression d’avoir besoin de moins de sommeil alors qu’en réalité une forte majorité d’adultes a besoin de dormir sept à huit heures par jour ! Posez-vous les questions suivantes : Avez-vous besoin d’une alarme pour vous réveiller le matin ? Auriez-vous dormi après l’heure si votre réveil n’avait pas sonné ? Avez-vous du mal à vous lever le matin ou avez-vous besoin de caféine ou d’un Red Bull pour commencer la journée ? Dormez-vous plus pendant les week-ends pour récupérer ? Si vous répondez « oui » à au moins une de ces questions, cela veut peut-être dire que vous avez un progrès à faire.

Rythme circadien

Un rythme circadien est un rythme biologique d’une durée de 24 heures environ qui permet à notre corps d’assigner des tâches à divers organes (dont notre cerveau) en fonction de l’heure de la journée. Il déclenche ainsi la réparation et renouvellement des tissus de notre corps pendant que nous dormons et donne la priorité à la recherche de nourriture, au métabolisme et aux mouvements lorsque nous sommes éveillés. Il influence également les variations quotidiennes de notre température corporelle, de notre pression artérielle, de nos hormones sensibles au temps (comme la mélatonine et le cortisol) et notre digestion. L’horloge circadienne est réglée par une variété de facteurs externes, dont le plus important est la lumière (car une région de notre cerveau responsable de cette horloge est directement connectée à notre rétine) mais notre style de vie (par exemple nos activités tout au long de la journée) et les hormones jouent également un rôle important dans sa régulation. Les hormones sont les messagers chimiques qui permettent aux organes de communiquer avec le cerveau. Elles affectent de nombreuses fonctions de notre corps comme notre système immunitaire, la façon dont nous digérons, ou encore combien d’insuline il faut libérer après une consommation de sucre et tout cela en fonction de l’heure de la journée ! Lorsque notre rythme circadien est correctement régulé, nous dormons bien, nous nous réveillons pleins de l’énergie le matin, nous avons de l’énergie tout au long de la journée et elle commence à diminuer progressivement le soir. Lorsque votre horloge biologique indique à votre corps qu’il est temps de se préparer au sommeil et que votre indicateur interne de sommeil considère que votre corps en a actuellement besoin (et que vous l’écoutez et allez vous coucher), vous allez bien dormir.

Comment je fais si je n’arrive pas à dormir ?

Nous savons déjà que nous ne pouvons pas nous endormir sur commande car le système qui en est responsable ne dépend pas de notre volonté. Mais nous pouvons apprendre à notre corps et à notre cerveau à savoir quand c’est le moment de dormir et comment avoir une bonne nuit de sommeil.

1. Protégez votre rythme circadien

Vous savez déjà qu’une bonne régulation du rythme circadien est extrêmement importante pour un sommeil de qualité, la gestion du stress et l’équilibre hormonal dans notre corps. Il est important que votre corps reçoive le signal que c’est le jour pendant la journée et qu’il fait nuit une fois que le soleil se couche. Il est donc important que dans la journée nous passions autant que possible du temps à l’extérieur (ou au moins à côté de la fenêtre), au minimum 20 minutes chaque jour pour nous exposer à la lumière du soleil. Et si ce n’est pas possible (par exemple si vous travaillez en horaires décalées), pensez à la luminothérapie avec des ampoules conçues pour imiter la lumière naturelle (devant lesquelles vous pouvez vous mettre pendant 15mn chaque jour) ce qui vous permettra de « tricher » si vous ne pouvez pas profiter de l’extérieur. Pensez aussi à éclairer votre environnement autant que possible. Au début de la soirée, notre corps commence à libérer des hormones pour préparer notre corps au sommeil. Cela nous donne envie de dormir. Il est donc important d’éviter la lumière bleue (et oui, cela inclut nos téléphones, nos ordinateurs et notre télé) et d’abaisser le niveau de lumière global dans la soirée. Si vous avez des problèmes de sommeil mais ne pouvez pas tout éteindre ou si à cause de votre travail votre nuit tombe en pleine journée, pensez à diminuer la lumière dans votre appartement, installez des programmes qui limitent la lumière bleue sur vos écrans (la majorité des téléphones ont cette fonction), portez des lunettes avec des verres jaunes qui bloquent la lumière bleue au moins deux heures avant aller au lit (vous pouvez acheter des lunettes très bon marché dans les magasins de sport au rayon vélo), fermez les rideaux et gardez les lumières faibles.

2. Buvez du café uniquement le matin

La caféine nous fait nous sentir plus éveillés et énergiques en bloquant le signal du sommeil. Malheureusement, lorsque nous consommons de la caféine, notre niveau d’hormone de stress, le cortisol, augmente et peut rester élevé durant 6 heures. C’est encore plus valable pour les boissons énergétiques.

3. Assurez-vous d'avoir un temps pour calmer vos pensées avant de vous coucher

Lisez, faites des mots croisés, parler avec votre partenaire, faites des étirements, du yoga ou écoutez de la musique douce. Mais ne le faites pas dans votre chambre et surtout pas dans votre lit. Si vous regardez fréquemment la télé, surfez sur l’internet ou mangez au lit, votre cerveau commencera à associer ces activités à votre chambre et quand vous vous allongerez pour vous endormir, votre corps commencera à accélérer en prévision d’un autre épisode de la série. Si vous dormez mal ou si vous souffrez d’insomnie, déplacez la télé hors de votre chambre.

4. Créez une routine pour votre sommeil

Nous aimons l’imprévu et les aventures mais notre cerveau adore les routines. Si vous avez des enfants, vous savez à quel point il est important de garder les rituels et à quel point les changements (même positifs !) peuvent perturber leur fonctionnement. Les adultes fonctionnent aussi avec des routines, pensez à tout ce que vous faites chaque matin entre le moment où vous vous réveillez jusqu’au votre départ au travail – vous faites les mêmes choses et dans le même ordre presque tous les jours – cela permet à notre cerveau de fonctionner de façon plus efficace, en laissant certains comportements en autopilote. De même façon, il est important d’avoir une routine qui indique à votre corps que vous vous préparez à dormir. Pensez – quand c’est possible – à vous coucher et à vous réveiller à la même heure tous les jours (même en week-end). Préparez la liste des choses à faire tous les soirs avant d’aller dormir. Pour les enfants c’est souvent un bain, un repas, une histoire. Pour vous la routine peut par exemple inclure : diminuer des lumières à la maison, baisser la température dans votre chambre, éteindre les notifications sur votre portable, prendre une douche, se mettre en pyjama, lire quelques pages d’un livre (pas de télé ou d’autres activités stimulantes).

5. Préparez votre chambre : la température et le bruit

Baissez la température dans votre chambre. Notre température corporelle diminue pendant le sommeil, donc lorsque la température de notre chambre est plus basse, il est plus facile pour notre corps d’atteindre sa température de sommeil. Cela améliore la latence du sommeil (le temps nécessaire pour s’endormir) et la qualité du sommeil. Le bruit intrusif des voitures (passant parfois avec la musique mise au maximum), des voisins, de votre famille regardant un film, ainsi que beaucoup de sons dans des fréquences que nous n’entendons pas, continuent à stimuler notre cerveau et à bloquer le sommeil. Cela nous maintient dans une phase de sommeil très légère. Si vous dormez dans un endroit bruyant ou si vous avez du mal à dormir profondément, pensez à vous équiper d’un générateur du bruit blanc (ou à installer une application sur votre téléphone), qui couvre les bruits de votre entourage par un « radio statique » que votre cerveau va très rapidement ignorer.

6. Facilitez votre réveila ici

Se réveiller en sursaut avec un bruit de réveil est très stressant pour le corps. La meilleure option pour votre santé est de dormir jusqu’à ce que votre corps veuille naturellement se réveiller chaque matin, mais souvent ce n’est pas possible. Pour combattre les effets stressants d’un réveil traditionnel, vous pouvez acheter une alarme lumineuse (avec un simulateur d’aube) qui est un moyen plus apaisant et vous facilite le réveil, surtout pendant les mois d’hiver. Faites également attention au bouton « snooze » de votre réveil : si votre corps libère une explosion de cortisol (l’hormone de stress) lors de votre première alarme, et le répète à plusieurs reprises avec une deuxième ou même troisième alarme, vous allez vous réveiller en mauvaise forme et vous serez fatigué et stressé pour le reste de la journée. Ces 10 minutes de sommeil supplémentaires ne le valent pas. En revanche, vous pouvez installer une application sur votre téléphone qui grâce à vos mouvements détecte vos cycles de sommeil (profonds et légers) et qui calcule le meilleur moment pour vous réveiller en douceur. La majorité des smartwatches est vendue avec cette fonctionnalité déjà intégrée.

7. Prenez soin de votre corps dans la journée : l’activité physique et la nourriture

Des études montrent que l’inactivité provoque un mauvais sommeil. Les activités physiques légères et modérées sont bénéfiques pour notre régulation hormonale. Les exercices régulent plusieurs hormones liées aux rythmes circadiens. Cela signifie que lorsque vous vous entraînez pendant la journée, vous vous endormez plus facilement, dormez plus profondément et votre sommeil est plus réparateur. Cependant, s’exercer trop intensément trop tard dans la journée peut rendre l’endormissement plus difficile. Une bonne nutrition est absolument essentielle pour bien dormir. Votre rythme circadien dépend de nombreux facteurs dont votre alimentation qui favorise une glycémie saine. Il est aussi important de ne pas manger deux heures avant de vous coucher : quand vous le faites, vous stimulez votre métabolisme au moment même où votre corps est censé ralentir et vous allez dormir moins bien.

8. Gérez votre stress et votre anxiété

Être stressée de façon chronique est la cause la plus fréquente des troubles du sommeil. Le stress diminue la qualité du sommeil, ce qui à son tour augmente le niveau de stress. Si vous dormez mal car plein de pensées tournent dans votre tête et que vous souffrez d’anxiété, vous pouvez commencer par apprendre comment diminuer vos angoisses. L’hypnose et l’autohypnose sont des outils très efficaces pour réapprendre à bien dormir. Et si vous êtes toujours en difficulté, peut-être est-ce le moment de consulter un psychologue pour le travailler ensemble.

9. Faites l’état des lieux des médicaments et autres substances que vous consommez

Les médicaments et les substances psychoactives (comme l’alcool, le cannabis ou les autres drogues) peuvent également affecter votre capacité à vous endormir et à passer de bonnes nuits de sommeil. Si vous prenez des produits (légaux ou pas) et que vous avez du mal à dormir, parlez à votre médecin de confiance (oui, c’est aussi valable pour les drogues !) des effets possibles que vos consommations pourraient avoir sur votre sommeil.

10. Parlez avec votre médecin

Bien que les troubles du sommeil puissent être un symptôme de maladie auto-immune, de déséquilibre hormonal, de stress non géré, de mode de vie inactif, de régimes riches en sucre et de mauvais enracinement du rythme circadien et d’hygiène du sommeil, il existe des situations où les conseils énumérés dans cet article ne seront pas suffisants. Il est important de savoir exactement pourquoi vous ne pouvez pas bien dormir. Parler avec votre médecin pourra vous permettre de trouver une bonne solution. N’oubliez pas qu’un trouble du sommeil non diagnostiqué met en danger votre santé.

continuez d’apprendre.

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