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Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ?

Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ?

Quelle est la meilleure thérapie pour soigner un trauma ? 

Quand vous chercher une thérapie pour soigner le trauma (TSPT), il est vraiment important de se renseigner sur les approches proposées. Alors que presque tous les thérapeutes ont des compétences de base dans le traitement de la dépression, de l’anxiété et des traumatismes, tous les thérapeutes ne se spécialisent pas dans le traitement des traumatismes. Cela signifie que la plupart des thérapeutes ont au moins quelques outils pour traiter le TSPT, mais certains thérapeutes ont beaucoup de compétences, d’interventions et de ressources ainsi que de l’expérience pour vous aider. Plus vous connaissez de votre diagnostique, plus vous pouvez être précis dans la recherche d’un thérapeute qui a des interventions adaptées à vos besoins.

 

Ils existent trois approches thérapeutiques qui sont soutenus par la recherche, ce qui signifie qu’ils sont efficaces pour traiter les trauma (TSPT) : EMDR (désensibilisation et retraitement des mouvements oculaires), TTC (thérapie cognitivo-comportamentale) et expérience somatique.

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?

Un traumatisme est une expérience accablante, menaçante, qui a causé de la douleur, de la détresse, de la peur au point où vous vous sentez ou vous êtes senti impuissant. Cela peut inclure des abus, des agressions, le fait d’être témoin d’un drame, cela peut inclure des expériences effrayantes, des expériences de mort imminente ou une perte abrupte. Lorsque votre réponse à ces situations interfère avec votre vie, vous pourriez être diagnostiqué du trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou si l’expérience traumatisante s’est poursuivie pendant de longues périodes, un TSPT complexe (DESNOS). Les symptômes comprennent des cauchemars, se sentir tendu ou anxieux tout le temps, être nerveux, se sentir engourdi ou détaché, épuisé et déprimé, et avoir des difficultés dans les relations, le sommeil et le travail.

Comment le TCC soigne un traumatisme ?

Les approches cognitives se concentrent sur le fait de parler de votre traumatisme, de changer votre façon d’y penser et de changer les comportements qui pourraient l’aggraver.

Ainsi, par exemple, vous raconteriez votre histoire de traumatisme et votre thérapeute remarquerait que vous vous vous sentez coupable pour avoir été abusé(e), il vous aidera à remettre en question ce type de pensée et à le remplacer par une pensée plus saine, comme placer la responsabilité sur l’agresseur et se pardonner. La TCC a beaucoup de recherches pour plusieurs raisons. Il existe depuis longtemps et il peut être standardisé. Cela permet de décrire un protocole thérapeutique dans un manuel, planifier ce que nous allons travailler dans la première session, dans la session suivante, etc. et ensuite ils mesurer les résultats. La plupart des thérapeutes incluent une certaine forme de parler et d’examiner les schémas de pensée dans le cadre de la thérapie. L’exposition prolongée est un autre type de thérapie cognitive. Vous parlez avec un thérapeute de votre traumatisme encore et encore jusqu’à ce que ce ne soit plus aussi effrayant pour vous. Essentiellement, vous apprenez à votre cerveau que vous pouvez faire face à votre traumatisme et aller bien. Les approches cognitives existent depuis longtemps et elles ont beaucoup de recherches derrière elles. Pour certaines personnes même le simple fait qu’un professionnel leur propose de parler du traumatisme juste en écoutant, diminue les symptômes physiques du traumatisme de manière significative. Cependant, cela n’est pas le cas de toutes les personnes.

Le traitement des traumatismes nécessite d’une approche très complète et les thérapies cognitives se concentrent sur les pensées et les souvenirs, sans traiter les réactions physiques du traumatisme. La thérapie cognitive peut aussi être très inconfortable et dans certains cas, traumatiser à nouveau le patient en lui faisant parler du traumatisme, sans les compétences nécessaires pour calmer son corps. Cela étant dit, la thérapie cognitive reste une approche efficace (53% des personnes qui font de la thérapie cognitive n’ont plus de TSPT après trois mois de traitement).

Comment l’EMDR soigne un traumatisme ?

L’EMDR (désensibilisation et retraitement des mouvements oculaires) s’appuie sur de nombreuses recherches et intègre l’apaisement corporel au travail cognitif, tout en incluant également les mouvements oculaires et les mouvements bilatéraux dans le cadre du traitement. Elle est une excellente approche pour traiter les traumatismes.

Les scientifiques ont découvert que lorsque nous faisons des mouvements bilatéraux, c’est-à-dire bouger vos yeux d’avant en arrière, ou vous tapoter les jambes en alternance, cela stimule la partie du cerveau qui traite les souvenirs. Et cela ressemble à ce qui se passe dans le sommeil paradoxal (la phase REM), car lorsque vous rêvez, vos yeux bougent d’avant en arrière derrière les paupières fermées. C’est un moment critique où votre cerveau traite les souvenirs pour les classer. Ainsi, avec l’EMDR et les approches somatiques, l’accent n’est pas autant mis sur le récit de l’histoire du traumatisme, ni sur les pensées difficiles ou les devoirs à faire à la maison. Environ 53 % des personnes qui pratiquent l’EMDR ne souffrent plus de TSPT (trauma simple) après trois mois de traitement.

Comment les approches somatiques soignent un traumatisme ?

Les approches somatiques se concentrent sur le corps et le système nerveux et sur la manière dont ils se retrouvent coincés dans une réponse traumatique. Ils enseignent aux gens des compétences pour apaiser le corps, désactiver la réaction combat-fuite-sidération et activer leur système nerveux et travailler à travers la tension physique du traumatisme.

L’expérience somatique est une approche plus récente, il y a donc moins de recherches derrière elle, mais les études sont prometteuses. Le travail thérapeutique intègre plusieurs interventions comme le yoga, l’apprentissage, les techniques d’apaisement du système nerveux, la prise de conscience des réactions de votre corps et travailler avec son corps pour rétablir un sentiment de calme. L’approche basée sur le corps ajoute beaucoup au travail cognitif que beaucoup de gens ont déjà essayé.

Comment les médicaments soignent un traumatisme ?

Les médicaments sont une autre option pour traiter le TSPT et ils peuvent être combinés avec une thérapie. Certains peuvent être utiles pour traiter les symptômes généraux comme aider à calmer le système d’alarme qui semble être constamment allumé. D’autres peuvent aider à apaiser des cauchemars et à soulager les symptômes d’anxiété. Les médicaments peuvent avoir des effets secondaires et les avantages peuvent disparaître si vous arrêtez de les prendre. Avant la prise de médicaments, demandez toujours un avis d’un médecin psychiatre.

Quels sont d’autres thérapies pour soigner un traumatisme ?

Il existe plusieurs d’autres approches de traitement des traumatismes qui gagnent en popularité, mais elles n’ont tout simplement pas autant de recherches derrière elles. Ceux-ci incluent l’hypnose, le repérage cérébral, le neurofeedback, la pleine conscience, la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), le tapotement, et il y a beaucoup d’autres choses que vous pouvez essayer qui peuvent aider, mais elles n’ont pas autant de preuves scientifiques derrière elles.

Comment choisir une approche qui fonctionne pour moi ?

Il n’existe une approche de traitement des traumatismes qui soit la meilleure pour tout le monde. Vous devrez donc peut-être essayer différentes choses pour savoir ce qui fonctionne pour vous. Une combinaison d’approches peut être plus efficace. De nombreux thérapeutes intégreront une approche cognitive ou l’EMDR avec des compétences apaisantes pour le corps, tout en vous encourageant à travailler avec un médecin pour discuter également les traitements médicaux. Quelle que soit l’approche que vous souhaitez essayer, il est important de trouver un thérapeute expérimenté.

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Comment évaluer mes consommations ?

Comment évaluer mes consommations ?

Comment évaluer mes consommations ?

Évaluer vos consommations veut dire être au clair avec ce que vous consommez, dans quel contexte, dans quels cadres, dans quel état d’esprit en prenant le produit et avec quel effet recherché. Cela vous permet de mieux adapter votre façon de faire pour obtenir ce que vous souhaitez mais aussi de minimiser les risques et les dommages liés à vos consommations.

L’expérience de consommation est le résultat d’interaction entre le produit, l’état d’esprit du consommateur et le cadre dans lequel les substances sont consommés. Chaque personne est différente. L’entourage et le contexte sont au moins aussi importants (voire plus important) pour la qualité de vos expériences de consommation que la substance elle-même.

Évaluer le risque de l’addiction en lien avec la substance

Chaque substance psychoactive est unique du fait de sa composition chimique et des effets provoqués. La façon de la consommer, la quantité et la fréquence des consommations ont un impact sur le ressenti de l’usager.

Nous pouvons classer les substances psychoactives en trois groupes :

  • les dépresseurs, qui vont diminuer l’activité du cerveau : alcool, opiacées (héroïne, morphine, codéine, méthadone, Tramadol®, Skenan®, Subutex®, …), tranquillisants (benzodiazépines, barbituriques), neuroleptiques, solvants, anesthésiants (GHB, kétamine…) , etc.
  • les stimulants, qui vont accélérer l’activité du cerveau : caféine, nicotine, cocaïne (crack), amphétamines (speed, ecstasy, MDA, ritaline…), métamphétamine, poppers, antidépresseurs, khat, etc.
  • les perturbateursqui perturbent la perception et (moins souvent) les émotions : cannabis (THC, herbe, haschisch, shit, huile), hallucinogènes, etc.

Avec l’augmentation des produits de synthèse, crées dans des laboratoires sans contrôle ni surveillance, et coupés avec d’autres produits, les drogues font de moins en moins souvent ce qu’on attend. Où achetez-vous le produit ? Faites-vous confiance à la personne qui vous le vend ?

Le moyen par lequel vous consommez le produit (le mode de consommation) a un impact sur la rapidité et l’intensité avec lesquelles le cerveau va l’absorber. Presque tous les produits peuvent être fumés, vapotés, injectés (shootés), sniffés, mangés, bus, ou absorbés par les muqueuses. Chaque mode d’usage a ses avantages et ses inconvénients. Tous exposent à certains risques et peuvent causer des dommages.

 

Un facteur à prendre en compte pour évaluer votre addiction est le dosage et fréquence de vos consommations.

Quand consommez-vous ? Combien de fois et en quelles quantités ? Connaissez-vous la composition du produit ? Quelle est la proportion de la substance active (ou sa pureté) ? Avec quoi était-elle coupée ? Le contrôle de qualité est rare dans le cas des drogues illicites ou des produits de synthèse, mais plus fréquent avec l’alcool ou le tabac. Testez-vous le nouveau produit avec des échantillons ou fractionnez-vous les doses ? Êtes-vous pressés lors de la consommation ou pouvez-vous prendre votre temps et consommer dans de bonnes conditions sanitaires ?

Avec quelle fréquence consommez-vous ? La fréquence d’usage impacte la tolérance, c’est-à-dire la capacité de votre organisme à gérer les effets de la substance. Consommez-vous régulièrement ? Tous les jours, de temps en temps, le weekend ou en faisant la fête ? Planifiez-vous vos consommations ou sautez-vous sur l’occasion quand elle se présente ? Consommez-vous plutôt le matin, le soir ou dans la journée ?

Un mélange de produits peut affecter votre expérience.

Vous arrive-t-il de consommer plusieurs produits à la fois ? Savez-vous comment ils interagissent ? Certaines substances amplifient les effets des autres, ce qui peut augmenter les sensations mais aussi favoriser une overdose. Au contraire, certaines les inhibent et vous avez besoin d’en consommer plus pour en sentir les effets. Si vous avez l’habitude de mélanger différentes drogues (légales ou non), renseignez-vous sur les conséquences de ces mélanges.

Évaluer le risque de l’addiction lié à vos facteurs personnels

Votre âge, votre sexe, votre origine ethnique et culturelle ont un impact sur vos consommations. Quand avez-vous commencé à consommer ? Les adolescents expérimentent plus souvent divers produits alors que les adultes sont plus concernés par l’usage problématique. Les femmes tiennent l’alcool moins bien que les hommes car elles ont moins d’acide gastrique dans l’estomac. Certaines personnes (dont la moitié des populations asiatiques) n’ont pas dans leur foie d’enzyme permettant de digérer l’alcool ce qui provoque chez elles des symptômes d’empoisonnement (rougeur du visage, mal de tête) après avoir bu.

Les personnes qui ne s’identifient pas avec la culture dominante dans laquelle ils vivent, qui se sentent mises à l’écart en raison de leur origine, de leur orientation sexuelle ou victimes de racisme, auront plus tendance à consommer des substances psychoactives que celles qui sont bien insérées. Votre statut socio-économique compte également : les usagers d’héroïne et de crack sont plus souvent issus de milieux défavorisés, alors que « sniffer de la coke » est plus courant dans les milieux aisés. Acheter ses drogues dans la rue ou les acheter moins cher augmente le risque de consommer des drogues de moindre qualité et coupées avec des composants problématiques. L’argent permet ainsi de consommer dans de meilleures conditions, d’avoir une vie plus équilibrée, une meilleure alimentation et plus de possibilités de récupérer après avoir consommé.

Savez-vous comment votre personnalité a l’impact sur vos consommations ? Aimez-vous le risque ? Avez-vous besoin de nouvelles expériences et sensations ? Respectez-vous la loi et les règles ? Évitez-vous le danger ou le recherchez-vous ? Quel est votre estime de soi avant et après avoir consommé ? Comment gérez-vous vos émotions ? Êtes-vous en couple ou célibataire ? Comment fonctionnent vos relations avec les autres (votre partenaire, vos enfants, l’entourage) ?

Les personnes ayant une attirance pour le danger et à la recherche de sensations fortes sont plus concernées par la consommation de produits psychoactifs. Différentes drogues permettent également de mieux contrôler les émotions et la frustration.

Votre santé physique et psychique affecte également vos consommations. Les drogues (alcool compris) sont plus souvent utilisées par les personnes ayant vécu des évènements traumatiques. Le produit permet (au moins temporairement) d’atténuer les symptômes en lien avec le trauma. Certaines drogues (et médicaments) permettent de soulager les douleurs chroniques. Enfin, il y a plus de consommateurs parmi les personnes présentant des troubles de la personnalité et de l’humeur, anxieuses ou hyperactives. Savez-vous comment le produit vous permet de mieux gérer vos problèmes de santé ? Quelles interactions a-t-il avec les médicaments prescrits par votre médecin ?

Évaluer le risque de l’addiction lié à votre entourage

Votre entourage et le lieu dans lequel vous consommez sont aussi importants que le produit et votre personnalité. Quelle est la place du produit dans vos relations sociales et amoureuses ? Est-ce que vous consommez seul ou avec des amis ? Quelqu’un dans votre famille consomme-t-il aussi les produits psychoactifs ? Que disent vos proches au sujet de vos consommations ? Sont-ils au courant ou avez-vous besoin de les cacher ? Consommez-vous pour améliorer vos relations sexuelles ? Votre entourage impacte le choix du produit et son mode d’usage, mais peut aussi faire la différence si vos consommations deviendront un « flash » ou un « bad trip ».

Chaque personne a sa propre façon de fonctionner et d’utiliser les substances psychoactives. il y a des connexions entre chacun des facteurs, qu’il n’est pas toujours facile de décoder. L’objectif de cette évaluation n’est pas de trouver la raison pour laquelle vous avez commencé à consommer mais de vous faciliter la prise de décisions concernant le rapport que vous aimeriez avoir avec le(s) produit(s) psychoactif(s).

Et vous, où en êtes-vous ?

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Identifier Vos Besoins

Avant de débuter votre recherche, il est important de savoir de quoi avez-vous besoins et vos objectifs en psychothérapie. Vivez-vous de l’anxiété ou la dépression ? Etes-vous en difficulté dans vos relations amoureuses ou familiales ? Avez-vous subi un traumatisme ? Plus précisément savez-vous de ce que vous souhaitez plus il vous sera facile à choisir un thérapeute pertinent.

Types de Thérapeutes et Approches

En France, plusieurs types de professionnels offrent des psychothérapies, chacun ayant des approches et des méthodologies différentes. Voici quelques types de thérapies le plus souvent proposés :

  • Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC)

La TCC est une approche basée sur le principe que nos pensées, nos émotions et nos comportements sont interconnectés. Les thérapeutes TCC se concentrent sur la modification des schémas de pensée négatifs et la promotion de comportements plus adaptatifs. Cette approche est particulièrement efficace pour traiter des problèmes tels que l’anxiété, la dépression, les phobies et les troubles alimentaires.

  • EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)

L’EMDR est une approche axée sur le traitement des traumatismes et des troubles de stress post-traumatique. Elle implique l’utilisation de mouvements oculaires ou d’autres stimulations sensorielles pour aider le patient à traiter les souvenirs traumatiques et à réduire leur impact émotionnel.

  • Psychanalyse

La psychanalyse, développée par Sigmund Freud, se concentre sur l’exploration des processus inconscients et des conflits internes. Les patients sont encouragés à explorer leurs pensées et leurs rêves pour mieux comprendre leurs motivations et leurs émotions. La psychanalyse peut être un processus intensif et de longue durée.

  • Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie met l’accent sur la prise de conscience de soi et sur l’intégration des aspects fragmentés de la personnalité. Les thérapeutes encouragent les patients à se concentrer sur le présent, à explorer leurs émotions et à prendre responsabilité de leurs actions. La créativité et les techniques d’expression corporelle sont souvent utilisées.

  • Hypnose Thérapeutique

L’hypnose thérapeutique implique un état de focalisation et absorbtion profonde, permettant au patient d’accéder aux pensées et aux émotions inconscientes. Elle est utilisée pour traiter une variété de problèmes, y compris les phobies, les dépendances, la douleur chronique et les troubles anxieux.

  • Approche Humaniste

Les approches humanistes, telles que la Thérapie Centrée sur la Personne de Carl Rogers, mettent en avant l’importance de l’auto-exploration, de la croissance personnelle et du développement de soi. Les thérapeutes encouragent l’empathie, l’authenticité et la compréhension mutuelle dans la relation thérapeutique.

  • Approche Psychodynamique

L’approche psychodynamique s’inspire de la psychanalyse et se concentre sur l’exploration des conflits internes et des processus inconscients. Les thérapeutes aident les patients à comprendre comment les expériences passées influencent leurs émotions et leurs comportements actuels.

  • Thérapie Familiale et de Couple

La thérapie familiale et de couple vise à améliorer les relations et la communication au sein des systèmes familiaux et conjugaux. Les thérapeutes aident les membres de la famille ou les partenaires à résoudre les conflits et à développer des compétences de communication.

  • Thérapie Comportementale

L’approche comportementale se concentre sur le changement des comportements problématiques en utilisant des techniques telles que la modification des comportements, la désensibilisation systématique et la gestion des contingences.

  • Thérapie Intégrative

Certaines approches, comme la thérapie intégrative, combinent différentes méthodes pour répondre aux besoins spécifiques des patients. Les thérapeutes intégratifs peuvent incorporer des éléments de diverses approches pour créer un plan de traitement personnalisé.

Accréditation

Le numéro ADELI (Automatisation DEs LIstes) est un identifiant unique attribué aux professionnels de la santé en France, y compris les professionnels de la psychothérapie et de la psychologie.

Ce numéro est administré par les Agences Régionales de Santé (ARS) et est utilisé pour garantir la qualité et la sécurité des soins médicaux et thérapeutiques.

Quand vous choisissez un professionnel de santé, comme un psychothérapeute ou un psychologue, vérifiez son numéro ADELI – cela vous aidera à vous assurer de l’authenticité et de la légitimité de leur pratique.

Formation et Expérience

Assurez-vous que le thérapeute que vous envisagez est bien formé et a une expérience pertinente dans le traitement des problèmes que vous souhaitez aborder. Recherchez son parcours académique, ses certifications professionnelles et son historique de travail avec des patients confrontés à des défis similaires (si vous souhaitez découvrir mon parcours, vous pouvez le trouver ici).

Relation Thérapeutique

L’établissement d’une relation solide avec votre thérapeute est essentiel pour le succès de la psychothérapie. Le premier entretien est prévu pour discuter de vos besoins et évaluer si vous vous sentez à l’aise avec le thérapeute. La confiance mutuelle très importante pour que la thérapie fonctionne. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le psychologue qui est en face de vous, même s’il a un excellent profil, il ne sera peut-être pas le plus adapté pour vous.

Durée et Fréquence des Séances

Discutez de la durée estimée du traitement (ce n’est pas toujours facile à évaluer !) et de la fréquence des séances. Certains thérapeutes proposent des séances hebdomadaires, tandis que d’autres peuvent suggérer des fréquences différentes (l’essentiel de mes consultations se déroule chaque quinze jours) en fonction de vos besoins et de votre emploi du temps.

 Tarifs et Options de Paiement

Renseignez-vous sur les tarifs et les options de paiement (souvent vous allez les trouver sur le site du thérapeute ou sur son profil Doctolib). En France, les consultations en cabinet sont à la charge du patient et ne sont pas remboursées par la sécurité sociale (sauf le programme MonPsy qui à sa forme actuelle ne respecte ni les patients ni les professionnels donc peu de psychologues y adhèrent). En revanche, certaines mutuelles prennent en charge (partiellement ou totalement, selon votre contrat) les séances de psychothérapie. Explorez les possibilités de remboursement.

Témoignages et Références

Recherchez des témoignages de patients précédents (par exemple sur Google Business). L’expérience d’autres personnes peut vous donner un aperçu de la manière dont le thérapeute travaille et de la qualité de ses services.

Langue et Communication

Assurez-vous que vous pouvez communiquer efficacement avec le thérapeute dans la langue de votre choix. La communication est essentielle pour que la thérapie fonctionne.

Choisir le bon psychothérapeute est important pour votre bien-être et la réussite de votre thérapie. En tenant compte de vos besoins, les approches thérapeutiques et l’expérience, vous pouvez prendre une décision éclairée et choisir le professionnel qui vous aidera au mieux. N’ayez pas peur de poser des questions et de faire des recherches approfondies pour trouver le thérapeute idéal pour vous.

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